martes, 22 de diciembre de 2015

domingo, 6 de diciembre de 2015

Pour se donner un genre

Une femme, un homme
Deux yeux, un borgne
Une épée, un sabre
Vide engendré, plénitude âpre.

Naître homme
Celui qui pénètre et déraisonne
Être femme,
Être infâme ?

sábado, 28 de noviembre de 2015

Ton absence

J'ai hurlé pour faire taire ma tristesse
Rien à faire, je bute sur la même pierre 
Grise et butée, telle la volonté altière
De contrer ma quête de sobre sagesse.

Chemin de cailloux, lit d'un courroux 
Morcelé par les dents de la mort
Déchiqueté par les vents du remords
De n'avoir pu te prendre dans mes bras si doux.

Comme le corps rejette la greffe
Mon cœur se résiste à ta perte
Mon âme s'abîme dans la terre déserte
J'erre sans but te poursuivant sans cesse.

Aucune échappatoire au vide pesant du souvenir
La terre continue de tourner, légère, vers l'avenir
Qui, en ton absence, prend des airs de soupir
Déchirure du temps présent balafré par l'épée du sbire.

Mes cris déchirent solennellement le ciel de silence
Mes larmes délient les chaînes de la dépendance
Mes lèvres déplient les mots ravalés sans cap ni espérance
Sur la terre fertile où tes cendres feront renaissance.

domingo, 22 de noviembre de 2015

sábado, 21 de noviembre de 2015

Illusion

Le fleuve suis son cours
Le flâneur son chemin
La skieuse ou la détective une piste
La langue ses règles
Le chien son flair
L'humanité son destin
La mère son instinct


Et moi, qui suis-je ?

miércoles, 18 de noviembre de 2015

Vestiges de l'amour

La belle héroïne dans tes veines
Te berce d'illusions vaines.
Tu t'enfonces dans les profondeurs malsaines.

sábado, 14 de noviembre de 2015

¡Hasta siempre!

J'ai vu la fougue, la passion, l'aveuglement de l'amour
Semer insidieusement, d'une main maîtresse, le doute. 
Ravager, comme une tornade, l'esprit coûte que coûte
Gangrener, comme la peste, la joie, l'entrain et l'humour.
Isolé sur le rocher d'un précipice, tu as continué au grand jour
A confondre amour et soumission. Tu as sué jusqu'à la dernière goutte
Que j'ai vu perlé sur ton âme. Sans nul doute, elle t'envoûte.
Accroupi, tu as orchestré tes cellules pour entonner sans détour
Le pasodoble. Elle a mené la danse, t'as joué un mauvais tour
En reprenant le refrain assassin du ciel serein, tout ça à rebours.

Meurtri d'amour incompris, bercé d'illusions floues, tu n'as plus repris la route.

J'écris, je m'écrie du plus loin de mes entrailles et braille : Écoute !
Tu poursuis, pourtant, courbé, comme l'oranger déraciné qui souffre.
La mère, sans crainte ni étreinte, dirige et exige que tu lui portes secours.
Amour qui emprisonne, vautours qui résonnent autour de l'homme.

Les larmes essuient le drame, vacarme des armes 
Puis, aussi tonitruant que soudain, le silence d'un drame
Envoûtant l'air lourd d'une senteur lointaine, d'une flamme.
Réduire en cendres l'amour d'un gentilhomme envers sa dame
Pour nourrir la terre mère et alimenter de sève ton âme.

domingo, 1 de noviembre de 2015

Versos del más allá

Estos versos tuyos para tu cielo
Un homenaje, papá...

Cuando mi voz calle
Con la muerte
Mi canción te seguirá cantando
Con su corazón vivo

...

Me hago eco de tus palabras
Del más allá, siempre aquí:

Cuando tu mirada se apague
Al irte
Tu risa entonará
Un concierto andante

Cuando las lágrimas humedezcan 
La tierra de los naranjos
Crecerán en tu huerta
Frutales de mil encantos

jueves, 29 de octubre de 2015

Tr三s

Con tus ojos aún velados de sueño
Y tu sonrisa blanca de nácar risueño
Nace la dulce luz de un día de ensueño

miércoles, 14 de octubre de 2015

Éloge de la lenteur

Elle avance sans frayeur sur le fil détendu de la vie
Se fraie un chemin tout en douceur, épanouie,
Légère, insouciante, les pensées bercées par son rire
Qui éclate sans sanglots ni débris. La voilà qui arrive.

Enfin ! S'écrient les impatients, pestant et rouspétant
A l'encontre de la joie qu'elle arbore d'un regard triomphant.
C'est l'enfant, lent, donc insolent, sans coup de vent
C'est toi, mon cœur, nonchalante, élégante... tu descends.

Les courses effrénées, les pas précipités, les mots dispersés,
La foule sous la houle, le raz de marée qui démarre en trombe,
Les gestes saccadés, le rythme décuplé, les visages sombres 
Sombrent dans l'abîme du temps, que rien ne peut arrêter.

Dépêche-toi, cours, on y va, j'accoure, t'as fini ? Scandent les parents.
Quant aux dirigeants, ils orchestrent à la va-vite leur emploi du temps
Sautent dans un avion, pressent le pas, s'agitent, arrivent sur les dents
Puis, à bout de nerfs, furibonds, ils finissent par s'effondrer, c'est dément !

Mais où vont-ils lancés comme des fusées ? Creuser leur tombe tout simplement.

sábado, 10 de octubre de 2015

Tengo 5 años

El aire con el amor; así sopla la brisa
Te oigo de lejos y de cerca, marisma.
Unas estrellas: adivina cuál tengo yo, 
Si lo adivinas, cuenta con mi apoyo.


miércoles, 30 de septiembre de 2015

domingo, 23 de agosto de 2015

Mar de palabras

Cuando un enjambre de cuchicheos afilados
atravesando afísicamente la luz,
espacio colgando con ruido atesorado,
choca contra una nube de suave contraluz
esparce como lluvia altisonante
palabras, voces, verborrea sin disfraces
que inundan el aire de una noche estimulante.

Nadie recorre ya el perfil de sus haces.

miércoles, 8 de julio de 2015

Civilización

Añoranza de tiempos arcaicos
Ignorancia de tiempos por conquistar
Repugnancia por cambiar
Arritmias de un sistema obsoleto.
Búsqueda, deliciosa expectativa,
Antesala del acontecer.
Amenaza sin calibrar
Desgarre por aflorar
Capricho espacial
desde lo alto de un precipicio diferencial.



Justicia - parálisis,
Falacia - éxtasis.
Desgracia - elipsis.


domingo, 14 de junio de 2015

domingo, 31 de mayo de 2015

Tira y afloja



Atrapada entre las manecillas del tiempo
La condición humana, tal insectos ínfimos, forcejea
!Librarse de las telas de araña!

miércoles, 20 de mayo de 2015

Inavoué

Attrapée entre les manettes du temps
La condition humaine,
Telle d'infimes insectes,
Se débat pour se libérer de l'empire de la toile d'araignée.

Elle livre à chaque instant
Une bataille malsaine
Entre arrogance et sectes
Jusqu'à s'essouffler, grotesque, sous les regards boursoufflés.

Nulle échappatoire au présent
Qui la rattrape malgré toutes les peines
De mort ou de vie suspecte
Détenue par les à-coups du fil retors des années.

Au botox orthodoxe étonnant
L'humanité voue une haine
À la jouvance abjecte
D'un visage subjugué par le bistouri désincarné.

domingo, 26 de abril de 2015

lunes, 20 de abril de 2015

strata (...) j'aime

Ca suffit de nous bassiner que l'amour

Eclaire notre vie pour toujours.

Foutaises ! Je condamne le raffinement d'un jour

L'émoi effervescent du compte à rebours.

Sous le feuillage des émotions inavouées

Siffle des murmures désavoués.
Dans l'infini du souffle printannier,
Le tremblement imperceptible d'une épaule dénudée
A déchaîné la passion de la chair.
Ton beau visage aux teintes claires s'éclaire
Ton corps, délicatesse exquise, raffinement pubère
Où j'enfouis mes fantasmes imaginaires,
Sans la moindre faute originelle, s'épanouit tel le chrysanthème.
Hérétique, lunatique, frappée d'anathème
Je m'exhibe en nymphomane sous le joug des blasphèmes
Et en réponse au va-et-vient de ton bassin, je m'écrie : "j'aime !!"
Mon horloge biologique s'est déréglée

Le rythme sysmique s'est dédoublé

Ah ! toi, l'amitié, te voilà dévisagée

Quant à la fidélité, de tes attaches tu es enfin déliée !

domingo, 29 de marzo de 2015

Langue au palais

Quand les mots riment avec algèbre et cadence systématique,
Quand les lettres dansent au rythme mécanique de l'algorithme,
Quand l'alphabet se recompose en opérations mathématiques
Cryptées, routées, informatisées, la langue gravite autour d'un paradigme,
Eclatent, alors, au grand jour les divergences succulentes.

Loin de s'appauvrir, la langue -épurée par la logique agnostique-
Mue, mute, permute, percute, se dispute, s'ampute
Chez le libraire, elle est acquise, vulgaire ou étrangère,
Au détour d'une rue, elle devient barbare, serpent, vipère ou sorcière,
Au restaurant, surtout pas de chat, plutôt de boeuf, d'agneau ou de porc.

Sur les bancs d'école ? Savante, de bois, classique, voire pindarique,
Chez le boucher : elle est liée, découpée, fragmentée, bien pendue,
Et sur l'oreiller, elle est en contact, bien affilée, vivante, répandue.
J'ai la langue facile, la lettre intrépide, et noie mon silence dans un bain de langue.

miércoles, 25 de marzo de 2015

Solitude

Solitude
Quand la lune n'est plus et que le soleil s'est éteint
Solitude 
Quand, à défaut de rails, le train s'en va vide au loin
Solitude
Quand, sans ailes, la fée tombe dans l'oubli un beau matin
Solitude
Quand l'oiseau ne vole pas et poursuit pourtant son chemin
Solitude
Une nuit noire, regard sans lendemain
Solitude
Une journée dégagée, aube jaune trouée d'étain
Solitude
Une après-midi tourmentée, moi sans les miens
Solitude
Un réveil incertain, pas qui s'éloignent anodins. 

(A & M Récital de Poésie)

martes, 17 de marzo de 2015

Charo



Te fuiste discreta
El vacío que dejas
Es una tristeza
Amarga y negra.

Te has ido matutina
Tras tirar la cortina
y una última despedida
Rehuyendo de la vida.

Te has apagado
Tras un invierno sofocado
Arropando a tus seres amados
Con primavera y sus dulces abrazos.

Te has marchado ligera
como una brisa secreta
Con un recuerdo para tus nietas
que hoy te velan despiertas.

Ahora puedes volar,
La cuerda puedes soltar
Sin amarras, recordar
El amor que sembraste sin contar.

Familia AMA. Este nombre es tu impronta perenne de amor en este mundo. Lo llevaremos con honra, cariño y alegría.

jueves, 12 de marzo de 2015

Colonización

Del desbarajuste nacieron sociedades sincopadas, hundidas en sus tradiciones. En el lodo del pasado circunspecto, arraigados en la tierra -reino de las lombrices- crecieron con arrogancia verbosa imperios impíos.  

Pantomima 
Commedia dell'arte
Tragedia griega
Polichinelle
Culebrón
Ciencia ficción 
Cuento chino

miércoles, 4 de marzo de 2015

Soledad


Soledad 

Cuando no hay luna y el sol ya se ha ido
Cuando, por falta de raíles, el tren va vacío
Cuando, sin alas, el hada cae en el olvido
Cuando un pájaro no vuela y hace camino

Soledad

Una noche negra, ojos deprimidos
Un dia despejado, agujero amarillo
Una tarde de relámpago, nadie y yo
Un despertar azaroso, pasos aburridos

Soledad

(A & M)


lunes, 2 de marzo de 2015

lunes, 23 de febrero de 2015

Clouds of minds

When the shiny sun shouts
over the funky waves of the sea
she and he
stop the blinders of the heart
with delight.

Now I see the light,
crazy little sprouts,
lazy and smart,
you + me = we,
like bubbles of wind, no doubt.

Clouds of minds
you are mine.
Proud of all kinds
whispers and wine.

domingo, 1 de febrero de 2015

Primavera del invierno

La alegría de la nieve blanca
Las lágrimas de tus ojos secos
Tu boca se tuerce torpe
Sin que las palabras encuentren eco.
Parálisis del tiempo: a modo de navaja
Corta el aire en un silencio de cobre.
Frío metal, descuido cerebral
A borbotones se derramó la sangre.
O se cuajó un futuro en el desierto glacial
De la soledad: llovió, sí, pero ya era tarde.
Tristeza por derramar, sollozos del despertar
En una árida habitación, ¡sin recuerdos!
Yacías en aquella cama, de sábanas blancas,
Como el invierno, matador y demoledor.
Purísima inocencia de esperanzas 
Con voz de nieta;  olor a retama, sin dolor.

sábado, 17 de enero de 2015

Madre solo hay una

Silencio espeso
como la espera del cadalso.
El grito del gallo rompe 
la oscuridad de una noche
sin sueño.

Dolor disimulado
Memoria de cenizas
Recuerdos malquistados
Voces desquiciadas
Alboroto farragoso de miradas discrepantes.

Silencio aturdido
como el despertar del condenado.
La calma se adueña sigilosamente de un día
con savia.

Amor susurrado
Memoria de risas
Recuerdos conciliadores
Voces acordes
Paz ingente de miradas reconciliadas.

Silencio
de deleite añorante.

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages