martes, 28 de febrero de 2017

domingo, 26 de febrero de 2017

sábado, 25 de febrero de 2017

viernes, 24 de febrero de 2017

jueves, 23 de febrero de 2017

viernes, 17 de febrero de 2017

Aires de trompeta para ti


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El olor a azalea
rompe el silencio ventoso.
Sube la marea.

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Dejaré de recordar 
cuando el ir y venir del mar
limpie huellas. 
Solo entonces podré descansar.

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miércoles, 15 de febrero de 2017

Sinueux

                       Il crache son venin
               Le serpent si sybillin.
                         En vain, je ronge mon frein.

miércoles, 8 de febrero de 2017

Et si...

Et si la société s’inspirait des peuples anciens,
De nos ancêtres les Africains
Et au lien du paternalisme malsain
On se tournait vers le maternalisme ?

Et si au lieu de produire des armes
Qui esseulent les mères en larmes
On fabriquait des mandalas de charme
Pour prier toutes et tous sans vacarme ?

Et si l’homme blanc se décidait enfin
À rendre les richesses obtenues par pots-de-vins 
À demander pardon pour les offenses et son dédain
À cesser d’imposer sa loi au nom d’un pouvoir divin ?

Et si l’on déjouait les plans par trop mesquins
Des assoiffés de sang qui tuent sans se salir les mains
Pour vaincre le Mal qu’ils sèment à tout bout de champ
Là où les femmes ont semé les graines au vent ?

Merci d’adresser vos réponses à vos tendres enfants
Ils vous en seront éternellement reconnaissants.

martes, 7 de febrero de 2017

Cri du cœur

Le regard droit devant, je marche sur la corde raide
J’avance sans tituber verte de peur. La haine
Jette, dans les airs, l’encre de seiche. Les éclats de peine
Emmènent mes pensées. J’invoque de l’aide.
J’entends les cris, sous mes pieds la corde crisse
Perdre pied sans craquer, respiration à la traîne.
Le moi, que je déteste, se désespère, se déchaîne
Le vide autour de moi m’interpelle, je me hisse.
Que de supplices faut-il subir pour être mère ?
Le bas m’attire, je cède au temps qui s'égrène
Sans remède pour la plaie sévère  qui saigne
Et baigne le fond verdoyant d’un rouge vermeil.
Elle s’est égarée, ma tête à fait rouler sur le gel,
La foule s'émerveille de ce corps décapité, sans chef
À couvrir, sans tête à garnir. Et le moi à tue-tête hèle
La tête haute, la tête en l’air, le tête-à-tête ; bref
Sans queue ni tête, je vénère la paix ici même.
Le visage blême, la haine au ventre, le cœur en peine,
Je me heurte à moi-même, image nette d’un « je » flou.
Elle m’appelle maman pourtant, mais me pousse au courroux
Dans la flamme alerte de mes nerfs qui craquent, ma chair
Aux entrailles entrouvertes rêve d'être sereine et non éclair
Déchirant mon ciel, ma vie, enfin elle, ... et moi, aigres
Avec, pour maigre réconfort, la corde  toujours aussi  raide.
La haine m’emmène vers la peine, une plaine où se traînent
Les unes et les autres, elle et lui. « Que l'amour nous vienne en aide »
Scandent les voix des sans voix, l’araignée me rattrape, hisse
Son fil qu’elle tisse pour l’envers tapisser. Araignée mère
Araignée reine, mygale, tarantule, les fils le temps égrènent
Et attrapent moustiques repus de sang ; couleur vermeil.
Noble tâche que d'être mère, et le « moi » à l'étroit saigne,
Fuit la chaleur torride. Ici, les hyènes et leurs cris  gèlent
Le sang vibrant de vie, le sang de la  femme, des cheffes
De villages lointains dans l’intemporelle vallée où les louves hèlent
Pour ne pas pleurer, sans force pour hululer leur incessante peine,
Blessées par les chasseurs aux rires gras, au regard fou et souffle bref,
Aveuglés par leur bestialité éprouvée, ...ivrognes, ceux-là mêmes
Qui, gonflés d’orgueil, se prennent pour des dieux. Ils peinent
À voir ce que la Mère Nature a offert de plus précieux dans le flou
De leur vision du réel, vénérant la virilité dans les armes du courroux.

Après une journée éprouvante et une semaine terrifiante...





domingo, 5 de febrero de 2017

Hoy es ayer/aujourd'hui c'est hier

Tiempos coetáneos

Hoy es ayer. ¿Y si ayer fuese mañana?
Morada adorada, niña, sangre de mi alma.
Ayer fue hoy. ¿Y si hoy fuese mañana?
Inmortalizad  en la frágil franja de la esperanza.
Mañana será ayer. ¿Y si mañana fuese como volver,
desaparecer, vencer el espacio y el tiempo torcer?
Ayer: retroceder, abstraer el recuerdo del atardecer,
Trasponer, transcender, lo hilvanado descoser.
Hoy fue la vida relamer, el pretérito desatender,
el miedo remorder, a la postre rejuvenecer.
Mañana es interrogantes sustraer, vertientes descomponer,
sueños por engrandecer, luces del amanecer.


Temps contemporains

Aujourd'hui c'est hier. Et si hier était demain ?
Demeure adorée, sang de mon âme, la douceur de ta main.
Hier fut aujourd'hui. Et si aujourd'hui était demain ?
Immortalisée dans la plage fragile de l'espoir incertain.
Demain sera hier. Et si demain signifiait revenir,
Disparaître, vaincre l'espace et le temps ne pas définir ?
Hier serait alors faire marche arrière, 
Le souvenir du coucher du soleil abstraire,
Transposer, transcender, transparaître, le fil cousu défaire.
Aujourd'hui la vie à croquer à belles dents, du passé s'abstraire
La peur faire taire, rajeunir à bien plaire
Demain : questionnement ne pas soustraire, se complaire 
Rêveries à parfaire, lueurs crépusculaires.

miércoles, 1 de febrero de 2017

Sin ti

En una explosión de sabores 
Te he recordado, inmersa en olores
Me has invadido con los colores
De tu risa, luz de almíbar, palabras mayores.

Una silla taciturna se quedó quieta
Frente a la vida exuberante de tu nieta
Saboreando crema de cigalas, dispuesta
A catar, sin acatar reglas, fusión inquieta.


La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages