lunes, 15 de febrero de 2016

mmmmhhh...

Pétrir pour le plaisir la pâte
De mes deux mains sans hâte
Fléchir sans réfléchir l'échine
Là où à te tartiner je m'échine.

Miel de la langue, que de louanges !
Je savoure tes gestes qui me mènent aux anges
Mariant douceur de tes mains
Et fougue appétissante de tes reins.

Enfin, tu arroses de ton jus le creux de mes braises
Je brûle et me laisse cuisiner, n'en déplaise
Toi et moi, en émulsion étouffant nos ébats détroussés
De saveur qui montent en ardeur marinée et remaniée.

Roucoulements, hanches et leur va et vient
Nous fonçons avant de fondre tel le chocolat
Tu t'enflammes, tu flambes, t'exclame : je viens !
Tu m'enrobes, je me dérobe, caramel en émoi.

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages