miércoles, 25 de enero de 2017

À la vie comme à la mort

La mort ? J'en ai peur
Elle est froide au toucher
Dure et éternelle, sans saveur
Discrète ravageuse de champs semés
D'espoirs sans cesse démultipliés
Telle l'araignée elle s'immisce
 Au féminin dans mon nid ; trouble esquisse.
Elle m'éprouve, je la désapprouve.
Et qu'est-ce que ça prouve ?
Que je suis chaude au coucher
Douce et temporelle, sans rancoeur
Tempête audacieuse de chants clairsemés
De désespoirs jamais déchantés.

Je tisse, telle Ariane, le fil d'une vie
Sur ses rives ; eaux troubles à l'envi.
Je la découvre, elle approuve.
D'un air sournois, elle se couvre, 
En mon for intérieur, je désapprouve.

domingo, 15 de enero de 2017

De deux choses lune

Là-haut la lune périmée
Avec son ventre tout rond
Accouche de l’obscurité
Versant nord du jour
Glacial dans sa pureté.
Rayonnant et blond
De son soleil mérité
Splendide lueur qui discourt,
Il interrompt le sombre précipité
Et s’amuse du silence : il fait jour.
Jour et nuit, nuit et jour
Alliées pour l’éternité
Vont et se défont sur fond
D’accord, contraire et doux.
L’un et l’autre sans se précipiter
Tournoient dans une valse de mots doux
L’autre et l’une dans un bond
Gravissent les états distanciés
Qui se touchent sans gravité
Pour l’alternance marier.
C’est ce qu’on dit au jour le jour
Même si  la nuit d’étoiles habillée
Osait d’un baiser la lumière faire chavirer,
Nuit et jour aux prises, éprises et acoquinées
Sans cesse en tendresses se déferont.


Vous la connaissiez cette histoire d’amour ?




viernes, 13 de enero de 2017

A destiempo

En la época de deshielo, el calor desmorona la solidez del frío,
Pura metamorfosis temporera del agua que erige montañas
La insustancial materia química de moléculas disipa la niebla.

El viento de la libertad sopla, se desmelenan los átomos sombríos,
Se oye el caótico entrechocar de núcleos esporádicos con caña.
Allí estás tú, experimentado el crujir temporal, serrana y traviesa.

Sin perder pie, anclada en la realidad temperamental, sin hacer ruido
Te desvistes de la blancura de la nieve estelar, con arte y maña,
Para recorrer fugaz el paso del tiempo sereno. Y ¡zas! Una flecha te atraviesa.

Las hipótesis tambaleantes de las mentes racionales en pleno estío
Recortan la realidad naufragada de una ciencia por ilustres amañada.
Llegará el día en que las pruebas irrefutables desdibujarán aquellas leyendas.


miércoles, 11 de enero de 2017

Un soupçon

Cette semaine, rien de rien
Rien que d’y penser -et je me retiens !-
Je suis rien moins que bien
Et là, vois-tu,  je n’y peux rien.

Parfois, l’élite est un peu vaut-rien
Et ce n’est pas rien !
Les vers, non pas de terre, ne me disaient rien
Et je n’y pouvais rien.

La tête à l’envers, mais un rien,
Comme si de rien n’était
Le jugement tombe en moins de rien
L’honneur alors s’éteint, et ça ne fait rien ?

Le serpent et son venin ne sont bons à rien
Si ce n’est à semer la peur, je n’y suis pour rien
C’est comme ça, rien à faire, non rien de rien
Les mots fusent : vos têtes, sinon rien.

Je m’y refuse, elles partent de rien
Ils reviennent de loin, ce n’est pas rien
Je réfute l’accusation  : je n’y étais pour rien !
Une dette ? Ma tête ? Pour trois fois rien ??!!

Inculpée, rien de plus, rien de moins
Que pour avoir osé penser un  rien
A d’autres peuples, les moins que rien
Qui, à l’inverse des oiseaux, migrent loin

Vers le froid pour y être réduits à rien
Sans qu’aucuns fils barbelés ne puissent rien
Contre leur volonté de fer, de faire en moins de rien
De leur misère une vie autre, un poil, un rien.

Sans armes, les populations en larme
Résistent, persistent, insistent : rien à perdre, elles rament
Et nous ? Rien à foutre, mais alors rien de rien






domingo, 8 de enero de 2017

THE END

Rien
Ou plutôt l'odeur
De ce qui fut terrien
Et qui maintenant n'est plus rien.

Rien

Ou plutôt la peur
De ce qui à présent vient
Et qui inéluctablement se meurt.

Rien

Ou plutôt l'ardeur
Des peuples à récupérer leurs biens
Et qui furent esclaves sans affront, au front baigné de sueur.

Rien 

Ou plutôt l'horreur
Des malheurs s'abattant comme des vaut-riens
Sur l'écorce souillée et violente en tout bien tout honneur.

Rien

Ou plutôt l'ampleur
Des déserts à l'infini de sable fin,
Cimetières secs de corps asséchés et cœurs arrachés ; douleur !

Rien

Ou plutôt la torpeur
Des os déchiquetés par les siens,
Cannibales de la survie, chiennes et chiens tueurs.

Rien

Ou plutôt la frayeur
Figée des visages effrayés, effarés et malsains
Sang coagulé, yeux desorbités, chair de puanteur sans fraîcheur.

Enfin

Vint
La fin

THE END


La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages