sábado, 28 de noviembre de 2015

Ton absence

J'ai hurlé pour faire taire ma tristesse
Rien à faire, je bute sur la même pierre 
Grise et butée, telle la volonté altière
De contrer ma quête de sobre sagesse.

Chemin de cailloux, lit d'un courroux 
Morcelé par les dents de la mort
Déchiqueté par les vents du remords
De n'avoir pu te prendre dans mes bras si doux.

Comme le corps rejette la greffe
Mon cœur se résiste à ta perte
Mon âme s'abîme dans la terre déserte
J'erre sans but te poursuivant sans cesse.

Aucune échappatoire au vide pesant du souvenir
La terre continue de tourner, légère, vers l'avenir
Qui, en ton absence, prend des airs de soupir
Déchirure du temps présent balafré par l'épée du sbire.

Mes cris déchirent solennellement le ciel de silence
Mes larmes délient les chaînes de la dépendance
Mes lèvres déplient les mots ravalés sans cap ni espérance
Sur la terre fertile où tes cendres feront renaissance.

No hay comentarios:

Publicar un comentario

A vous de jouer... Les dés sont jetés.

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages