Rien à faire, je bute sur la même pierre
Grise et butée, telle la volonté altière
De contrer ma quête de sobre sagesse.
Chemin de cailloux, lit d'un courroux
Morcelé par les dents de la mort
Déchiqueté par les vents du remords
De n'avoir pu te prendre dans mes bras si doux.
Comme le corps rejette la greffe
Mon cœur se résiste à ta perte
Mon âme s'abîme dans la terre déserte
J'erre sans but te poursuivant sans cesse.
Aucune échappatoire au vide pesant du souvenir
La terre continue de tourner, légère, vers l'avenir
Qui, en ton absence, prend des airs de soupir
Déchirure du temps présent balafré par l'épée du sbire.
Mes cris déchirent solennellement le ciel de silence
Mes larmes délient les chaînes de la dépendance
Mes lèvres déplient les mots ravalés sans cap ni espérance
Sur la terre fertile où tes cendres feront renaissance.
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