viernes, 18 de octubre de 2013

Variation



Furtives ondées d'un mois d'été
Qui crépitent telles les pépites dorées
D'une soirée arrosée d'étoiles dévoilées.

Captives et blessées de retour d'une guerre acharnée,
Les eaux bleutées soufflent vagues et marées
Crachant le sang révolté de déchets abandonnés.

Réceptives ondes derramées sur une plage enchantée
Sirènes des marins déchantés déchaînent des passions survoltées
Et réveillent délibérément par leur chants magnifiés pudeurs estompées.



Craintives voix d'une conscience échouée
Entonnent en canon la diversion dépouillée
Des sens émerveillés par la chair rosée.

Pensive, je m'ouvre au béant d'une image à la dérive,
Tu t'emportes et m'emporte -mais qu'importe- je suis ivre
De tes lèvres, pulpe nacrée, me voilà libre !

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A vous de jouer... Les dés sont jetés.

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages