La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
jueves, 25 de septiembre de 2014
déchirure
L'autre jour, la lune s'est brisée
Et c'est le temps qui a glissé
Sous la morsure du soleil caramélisé,
Privilège temporel qui les a mariés.
Un regard en arrière et un pas en avant
Douce illusion tapissée d'enchantement
Source de lumière qui susurre à voix basse
Nudité aimable de chant et poésie qui se prélassent.
Dans l'immédiat d'une oeillade délicieuse
Le silence a enrichi la flamme impétueuse.
Palette de couleurs et tons flottant
Dans l'air paresseux et distant
De brise et rumeurs hésitantes
Telles des conques organiques délirantes.
Face à nous, le futur en suspension,
Épargné sans abandon par la tradition,
Squelette rigide empreint d'émotion,
Expression pure, discrète passion.
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