martes, 4 de marzo de 2014

Je me ravise (adaptation)

L'aube, rouge de sang qui baigne nos veines
S'est éteinte soudainement sous la foudre de la haine.
Cœur dévoré, charogne avortée moisissante de peine.

Mon regard s'est posé sur l'épave à la dérive
J'ai touché, dégoûtée, ce corps inanimé sur la rive
Visage défiguré par la déchéance, chavire le navire.


Chaste adieu d'une mémoire refoulée
Vaste champ de films décousus, j'ai foulé
Le sol aride d'une page de vie défoulée.


Rewind. Requins mesquins sur mon chemin
Si tu reviens, je t'éteins, coulé par une étreinte du matin
Tu dors en vain loin pour laver ta honte et ton venin.






Serpent d'une nuit éclaboussée par les vapeurs de la vérité
Mise à nu, torturée, triturée, terrifiée, pétrifiée, elle vomit sa charité
Pour taire une aigreur démesurée, crépuscule dévoré par pure vanité.

Orgueil, infâme assassin, mainmise sans destin,
Catin ! Supercherie d'un ego qui s'enlise en vain.
I have to go. Réponse tout de go, sans accent, ni emprunt.

Aurore couleur rubis d'une histoire qui s'achève et s'enlise
Dans les marécages, vase évasée du souvenir effacé, ma devise :
Marcher sans plonger dans la boue d'une trahison annoncée, je me ravise.

Aigrie, la tumeur du béant sculptée par la lâcheté de l'homme désarmé
Lâche un râle qui s'exalte, il exhale pâle une rafale, désemparé.


Nudité des sentiments mitigés, du gris il s'est emparé.

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La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages