Un corps encore si neuf tremble de chaleur
Sous les plumes si pures arrachées sans cœur.
Corps parcouru de frissons saccadés
Du courroux installé en squatteur acharné.
Corps divisé, traversé de chemins volés
A une vie encore si tendre, et moi désolée.
Regard usé par les ennemis ravageurs
Qui s'insurgent injustement plein d'ardeur.
Corps allongé sur un lit en lutte silencieuse
Contre la vermine ignorante et pernicieuse.
Décor sobre du souffle régulier indigné par l'avarice
Trahison d'une innocence encore novice.
Mon regard d'amour protecteur se pose sur elle
Ma main frôle son visage assouvi, elle s'éveille.
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
domingo, 9 de marzo de 2014
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