domingo, 29 de junio de 2014

Retour sur image


Ce visage rétroéclairé me ramène d'une main d'enfer 
Au monde démesuré de l'oubli éventré au rire pervers
Où se noie en silence les souvenirs délétères.

J'imagine alors pour désenfouir une mémoire imaginée
Mille stratagèmes dédoublés en pas logiques de raison innée
Qui mènent au béant du précipice baigné d'immondices déshumanisés.

D'un doigt fragile fatigué par la paresse du désir inassouvi
Je perds pied, tombe dans le vide fatidique de l'oubli
Qui glisse entre mes doigts usés par l'histoire d'une envie.

Le soleil éclaire au grand jour le secret à la dérive d'antan
Miettes de sourires et entendements délavés par la machine du temps,
Ombres et fantômes recollés à des fins inavouables : celles d'exister maintenant.

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A vous de jouer... Les dés sont jetés.

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages