miércoles, 11 de enero de 2017

Un soupçon

Cette semaine, rien de rien
Rien que d’y penser -et je me retiens !-
Je suis rien moins que bien
Et là, vois-tu,  je n’y peux rien.

Parfois, l’élite est un peu vaut-rien
Et ce n’est pas rien !
Les vers, non pas de terre, ne me disaient rien
Et je n’y pouvais rien.

La tête à l’envers, mais un rien,
Comme si de rien n’était
Le jugement tombe en moins de rien
L’honneur alors s’éteint, et ça ne fait rien ?

Le serpent et son venin ne sont bons à rien
Si ce n’est à semer la peur, je n’y suis pour rien
C’est comme ça, rien à faire, non rien de rien
Les mots fusent : vos têtes, sinon rien.

Je m’y refuse, elles partent de rien
Ils reviennent de loin, ce n’est pas rien
Je réfute l’accusation  : je n’y étais pour rien !
Une dette ? Ma tête ? Pour trois fois rien ??!!

Inculpée, rien de plus, rien de moins
Que pour avoir osé penser un  rien
A d’autres peuples, les moins que rien
Qui, à l’inverse des oiseaux, migrent loin

Vers le froid pour y être réduits à rien
Sans qu’aucuns fils barbelés ne puissent rien
Contre leur volonté de fer, de faire en moins de rien
De leur misère une vie autre, un poil, un rien.

Sans armes, les populations en larme
Résistent, persistent, insistent : rien à perdre, elles rament
Et nous ? Rien à foutre, mais alors rien de rien






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La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages