L'astrophysicienne a écrit,
A mon grand étonnement, que le rejet crée la vie.
Le danseur s'effondre si,
Oui, s'il ne rayonne pas, décidément indécis.
Jeûne le trou noir
Avant de croître et je vous prie de me croire.
Les vestiges du Big Band, ici,
Eprouvent la logique du grand sur le petit.
Les supernovae
Prouvent que l'expansion s'accélère
En raison de la répulsivité de la matière
Abusivement appelée noire, un mystère.
Une étoile s'éteint
Un trou noir et compact devient sans fin
Poursuivons notre chemin.
Les trous noirs fusionnent
A la vitesse d'un soubresaut, tu m'étonnes !
J'en ai le tournis
Et toi, sournoisement, tu ris.
La vie fragile
Ne tiendrait donc qu'à un fil.
Lever de rideau.
Un poète sans encre ?
Un marin qui n'a pu lever l'ancre.
Et elle s'en balance.
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
domingo, 16 de octubre de 2016
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