Faire peau neuve, je t'imagine
Muer sans diminuer, je te devine
A courber, non pas l'échine,
Mais le poids des années rectilignes
Tendre vers la rondeur sybilline
De droites curvilignes
Qui, à l'aube rougeoyante, culminent
En vagues bleutées qui glissent, coulissent
Jusqu'aux profondeurs complices
de la Vie dans les abysses.
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
lunes, 29 de diciembre de 2014
miércoles, 17 de diciembre de 2014
I de inocencia
Escalade, Halloween palabras mágicas
despertar moteado de risas infantiles,
sin miedos infames de sensaciones infalibles.
Esta mañana, triste, mirabas a las demás,
vestidas de gala tus ojos las veían.
A ti se te escapó en la brisa el recuerdo,
el olvido te traicionó y tu boquita de corazón
se torcía desilusionada; mosquetera de capa caída.
Te maquillaron, engalanaron,
un brillo encendió tu negra mirada;
te levantaste con ademán socarrón
y buscaste en el baúl el vestido de tus sueños.
Me mofé enternecida; sonreíste complacida.
En tu rostro se leía: ya tengo solución...
punteada de imaginación sin parangón.
Hermosa muchacha, encantadora y preciosa
tú, con tu nuevo atuendo; yo, burlona.
despertar moteado de risas infantiles,
sin miedos infames de sensaciones infalibles.
Esta mañana, triste, mirabas a las demás,
vestidas de gala tus ojos las veían.
A ti se te escapó en la brisa el recuerdo,
el olvido te traicionó y tu boquita de corazón
se torcía desilusionada; mosquetera de capa caída.
Te maquillaron, engalanaron,
un brillo encendió tu negra mirada;
te levantaste con ademán socarrón
y buscaste en el baúl el vestido de tus sueños.
Me mofé enternecida; sonreíste complacida.
En tu rostro se leía: ya tengo solución...
punteada de imaginación sin parangón.
Hermosa muchacha, encantadora y preciosa
tú, con tu nuevo atuendo; yo, burlona.
miércoles, 10 de diciembre de 2014
Despiste
Yo que tantas mujeres soy
me enfrento cuando me voy
a interrogantes insolubles
delirio, convulsiones de nubes
con puntos suspensivos alegres y útiles
que aspiran, a fin de cuentas, a conversaciones fútiles.
Bruscas interrupciones de poesía
de un álgebra desconocida.
me enfrento cuando me voy
a interrogantes insolubles
delirio, convulsiones de nubes
con puntos suspensivos alegres y útiles
que aspiran, a fin de cuentas, a conversaciones fútiles.
Bruscas interrupciones de poesía
de un álgebra desconocida.
lunes, 8 de diciembre de 2014
Variation musicale
Si les Muses vous inspirent, vous, poètes
De quelle fontaine buvons-nous, en fait?
Où puiser l'inspiration, réveiller nos sens ?
Sans le chant des sirènes, comment je danse ?
En l'absence de Nymphes, pas de souffle.
Finies les jolies frimousses, on les étouffe,
Les éclabousse de mots, on vide la cartouche
Sans faire mouche, un baiser sans bouche
Un piano sans touches, un horizon louche...
De quelle fontaine buvons-nous, en fait?
Où puiser l'inspiration, réveiller nos sens ?
Sans le chant des sirènes, comment je danse ?
En l'absence de Nymphes, pas de souffle.
Finies les jolies frimousses, on les étouffe,
Les éclabousse de mots, on vide la cartouche
Sans faire mouche, un baiser sans bouche
Un piano sans touches, un horizon louche...
miércoles, 3 de diciembre de 2014
Despacio
sábado, 29 de noviembre de 2014
Sans titre
Un gentilhomme, un chevalier, un cavalier
Tous les trois mèneraient-ils la danse ?
Alors moi, je me démène pour dénicher
La Muse au masculin
Oui, certes, il m'en faut un.
Je vagabonde, traînasse, flâne.
Je te cherche, vague à l'âme,
en quête de quoi, un partenaire ?
Non ! Je m'égare, je suis vénère.
Soudain, je le sens gronder
Du sol monter, en toute intensité,
Une caresse ? Quelle ivresse ! Pure esbroufe !
Il prend des grands airs, trop ouf !
Virgile dantesque, enfin, il est là, c'est le souffle...
Tous les trois mèneraient-ils la danse ?
Alors moi, je me démène pour dénicher
La Muse au masculin
Oui, certes, il m'en faut un.
Je vagabonde, traînasse, flâne.
Je te cherche, vague à l'âme,
en quête de quoi, un partenaire ?
Non ! Je m'égare, je suis vénère.
Soudain, je le sens gronder
Du sol monter, en toute intensité,
Une caresse ? Quelle ivresse ! Pure esbroufe !
Il prend des grands airs, trop ouf !
Virgile dantesque, enfin, il est là, c'est le souffle...
lunes, 24 de noviembre de 2014
Rondeur de ligne
J'écris la ligne d'horizon azur
Qui n'est ni ligne, ni azur
Et pourtant j'écris en noir et blanc
Ce que me souffle le vent
miércoles, 19 de noviembre de 2014
Después del olvido...
Sigues prisionera de la niebla
atrapada en las tinieblas
de la mente demente; andas a ciegas
por sendas desiertas.
Agorafobia de una mano abierta,
sientes la mirada ciega
angustiada, rehén del olvido. !Despierta!
Al pasado esfumado se opone la alegría de tu nieta
de presente incandescente, para ti una pirueta.
En la esquina das la vuelta
a la página de memoria disuelta,
se encaminó rabiosa y descompuesta
la nostalgia del revivir; cuánto cuesta...
lunes, 10 de noviembre de 2014
Splash
El otro día se rompió la luna
Y fue porque el tiempo resbaló
Al morder el sol el preludio en forma de cuna
Privilegio temporal que los unió.
Miramos atrás para dar un paso más
Ilusión mullida tapizada de encanto
Fuente de luz que habla en voz baja
Desnudez amable de poesía y canto.
En la acústica de una deliciosa mirada
El silencio enriqueció la llama arrebatada.
Paleta de colores y tonos flotantes
En un aire perezoso y distante
De brisa y rumores colgantes
Como conchas orgánicas delirantes.
Tenemos un futuro en suspensión,
Resguardado de la tradición
Esqueleto rígido teñido de emoción,
Pura expresión, discreta pasión.
Vuelco único: 6 y 9.
Truco bíblico del H2O, cambio de luz, se mueve.
Aprecio tu reflejo; espero que se renueve
en un 8 efímero como el aguanieve.
miércoles, 5 de noviembre de 2014
^^
Si el césped es verde y tu mirada cristalina
Si la nieve es blanca y tu piel blanquecina
Si el sol es amarillo y tu olor lavanda floral
Si el mar es turquesa y tu sangre magenta
el despertar es confusion deliciosa
derrame de vida oculta,
danza voluptuosa
de cisnes negros
salvajes
aves Blanco arrebato de ira, disfrazado de árbitro,
ves devolver la mirada odiosa, crujir masculino
es atisbar el negror del alba sucia, pudiente
saber aclamar al vencedor pulcro, desconcertante.
besar
rebosar
plasticidad
plumas plateadas
picos de coral con decoro
oro condal, temor de moros
crujir del silencio opaco por nubes
................................................................
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miércoles, 15 de octubre de 2014
domingo, 12 de octubre de 2014
Déboussolée
Mes déboulés me déboussolent
Ma tête affolée se déboulonne
Mon regard furieux bouillonne
C'est aujourd'hui que j'auditionne.
Je me défoule, me décloisonne
Mes yeux sans horizon me saoûlent
Puis dégrisée, je surgis telle une lionne
Rugissant, bondissant dans la foule.
La folie passagère m'exaspère
Un bond en avant, je dégringole
Et retombe sur mes pieds, au sol
Royaume de la terre mère.
Voilà, enfin, je décolle !
Telle une sterne élégante
Qui prend son envol
Gracieuse et stridulante
Ma tête affolée se déboulonne
Mon regard furieux bouillonne
C'est aujourd'hui que j'auditionne.
Je me défoule, me décloisonne
Mes yeux sans horizon me saoûlent
Puis dégrisée, je surgis telle une lionne
Rugissant, bondissant dans la foule.
La folie passagère m'exaspère
Un bond en avant, je dégringole
Et retombe sur mes pieds, au sol
Royaume de la terre mère.
Voilà, enfin, je décolle !
Telle une sterne élégante
Qui prend son envol
Gracieuse et stridulante
viernes, 3 de octubre de 2014
V como vértigo
A mi amiga del alma se la llevó la tristeza
No supo escoger el hombro sobre el que sollozar
No pudo contener tanto asombro
No quiso quitar la mirada al hombre sombrío
Prefirió cerrar los ojos y entregarse al vacío.
No supo escoger el hombro sobre el que sollozar
No pudo contener tanto asombro
No quiso quitar la mirada al hombre sombrío
Prefirió cerrar los ojos y entregarse al vacío.
martes, 30 de septiembre de 2014
Curviligne
Une ligne, un horizon
Fruit de la déraison
Bleu azur
Effluve pure
L'impression d'une ligne
L'illusion rectiligne
La convexité linéaire
Complexe et éphémère
Fruit de la déraison
Bleu azur
Effluve pure
L'impression d'une ligne
L'illusion rectiligne
La convexité linéaire
Complexe et éphémère
jueves, 25 de septiembre de 2014
déchirure
L'autre jour, la lune s'est brisée
Et c'est le temps qui a glissé
Sous la morsure du soleil caramélisé,
Un regard en arrière et un pas en avant
Douce illusion tapissée d'enchantement
Source de lumière qui susurre à voix basse
Nudité aimable de chant et poésie qui se prélassent.
Dans l'immédiat d'une oeillade délicieuse
Le silence a enrichi la flamme impétueuse.
Palette de couleurs et tons flottant
Dans l'air paresseux et distant
De brise et rumeurs hésitantes
Telles des conques organiques délirantes.
Face à nous, le futur en suspension,
Épargné sans abandon par la tradition,
Squelette rigide empreint d'émotion,
Expression pure, discrète passion.
miércoles, 24 de septiembre de 2014
Prejudice
Il y a les préjugés
Puis les juges et les prés,
Viennent ensuite les stéréotypes
Les femmes et les sales types ?
Si j'ose et j'offense
Je perds pied et ma défense
Alors sans vouloir creuser le fossé
Je pioche, j'excave, je m'en fiche et m'affiche
Non pas à nu, comme un champ que je défriche,
Mais bien à la vue des esprits osés
Statut tributaire de l'Humanité
Etat primaire de la cruauté.
Sous le joug qui s'effarouche de la souveraineté
De l'un sur l'une, Reine de Beauté.
Les filles rêvent de princesses
Je le confesse : il faut que cela cesse !
Rose et bleu irréconciliables et antagonistes
Esclaves d'un marché propagandiste.
martes, 9 de septiembre de 2014
Alegría
Nebulosa flamenca en unos jardines
de temple y arte granaínos
Sillas con duende, dedos de marfil
dorados por el sol que templa las callejuelas
de cuestas e inclinación gitanas
Paseo de los tristes con risas rosadas
Pura sangre con sabor a guitarra flamenca
Dulce de nieve, pimienta de sol árabe
Casta y castañuelas con alegría
domingo, 24 de agosto de 2014
Touché coulé
Touché coulé
Vogue le soldat
Divague le prisonnier
Venge le justicier
Diverge le policier.
Jeu de mains
Jeu de vilains
Jeu naval
Jeu fatal.
Duel d'escrime
Épée retranchée.
As-tu vu ?
Qui l'eut cru ?
En veux-tu ?
Du jamais vu !
Le pouvoir
a pour devoir
de faire croire
au désespoir.
Sans larmes,
L'armée aux fusils déjantés
Joue à toucher l'ennemi déjoué.
Enjoués, ils appuient sur la gâchette, quel gâchis !
Vacarme
De poussière étourdie.
Les drapeaux brandis
Vitupèrent, insurgés, au pas du trépas.
Toile de fond,
Fond de scène,
Scène de crime,
Crime organisé.
Un, deux. Un, deux.
Scande un chef au doigt scabreux
Un, deux. Un, deux.
Avant d'éclater au grand jour... Adieu.
Vogue le soldat
Divague le prisonnier
Venge le justicier
Diverge le policier.
Jeu de mains
Jeu de vilains
Jeu naval
Jeu fatal.
Duel d'escrime
Épée retranchée.
As-tu vu ?
Qui l'eut cru ?
En veux-tu ?
Du jamais vu !
Le pouvoir
a pour devoir
de faire croire
au désespoir.
Sans larmes,
L'armée aux fusils déjantés
Joue à toucher l'ennemi déjoué.
Enjoués, ils appuient sur la gâchette, quel gâchis !
Vacarme
De poussière étourdie.
Les drapeaux brandis
Vitupèrent, insurgés, au pas du trépas.
Toile de fond,
Fond de scène,
Scène de crime,
Crime organisé.
Un, deux. Un, deux.
Scande un chef au doigt scabreux
Un, deux. Un, deux.
Avant d'éclater au grand jour... Adieu.
miércoles, 13 de agosto de 2014
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J'écris la ligne d'horizon azur
Qui n'est ni ligne, ni azur
Et pourtant j'écris en noir et blanc
Ce que me souffle le vent.
miércoles, 30 de julio de 2014
Vi(n/v)o
Vino
y se fue.
Vino
y nos vimos.
Vino,
¡brindemos!
y se fue.
Vino
y nos vimos.
Vino,
¡brindemos!
Vivo
y me quedo.
Vivo
queda el recuerdo.
Vivo
y me muero.
y me quedo.
Vivo
queda el recuerdo.
Vivo
y me muero.
domingo, 13 de julio de 2014
Luna llena ..O..
Luna llena
He vuelto a dormir otra noche en la vecindad del cementerio
El cielo estaba despejado, soñé
El peso de las pulpas y la huida de la serpiente al pasar el viento
Son para este sueño, este rumbo frondoso
Bajo el enredo de la hiedra negra
Donde dejó de reír el pájaro de las profecías
Soñé que soñaba el peso de las pulpas
Bajo la cúpula de la hiedra y el enredo negro de las viejas trampas
No me despertaba ninguna risa de pájaro irónico
Ninguna advertencia al borde de la herida
O resquicio mortal
Abierta bajo los ríos de luna
Peso de la hiedra sin pulpa, enredo culpable de maleza
Y tú serpiente huidiza sobre la piedra negra
Área de hojas desnudas, reja de arena
Sin embargo al no pasar augurio emplumado
Vaya silencio con mirada fosforescente
Ya está, estoy soñando, soñé
A la luna llena le da lo mismo estos desquicios
Pierdo el rastro blanco, el camino blanco
Pierdo el espacio y la luz
O tristeza de nuestras carnes, cicatrices
Barrancos del corazón, ruinas al nacer el día
Pierdo el espacio de las alas desplegadas
Encarcelado en filetes pegajosos
Cual una momia de la que me reiré todo el día a carcajada triste
Adaptación de "Pleine lune"
jueves, 10 de julio de 2014
Iguales
Leguas de lenguas,
Trabalenguas.
Murciélagos de aguas lacustres
Destellos de luces ilustres.
Tengo cita con el recuerdo.
Eco gráfico de la vida fetal
Grotesco tráfico sideral
Dantesco, trágico y letal
Por senderos de venas, tránsito ilegal.
Trabalenguas.
Murciélagos de aguas lacustres
Destellos de luces ilustres.
Tengo cita con el recuerdo.
Eco gráfico de la vida fetal
Grotesco tráfico sideral
Dantesco, trágico y letal
Por senderos de venas, tránsito ilegal.
viernes, 4 de julio de 2014
Asymétrie en miroir
Une chose est certaine, l'incertitude est le maître-mot en traduction. Pourtant c'est un sujet qui n'est jamais abordé dans les congrès ! Un tel déni montre à quel point l'héritage théorique a modelé la réflexion sur la traduction. Les guerres fratricides entre écoles qui opposent la littéralité à la liberté, la fidélité à la trahison, la neutralité au parti pris, l'objectivité à la subjectivité, la clarté à l'ambiguïté ont marqué au fer rouge les théories qui hantent l'esprit et les dédales de la traductologie. Il est grand temps de s'affranchir du joug des dualités et de trouver une nouvelle voie qui tienne compte des incertitudes et les intègrent dans l'activité traduisante.
Pour ce faire, il faut repenser le processus de traduction et déterminer quels facteurs doivent être mis en avant pour déceler l'équivoque, l'imprécision, les fluctuations, etc. Le traducteur, au lieu de faire l'autruche, aurait tout à y gagner s'il traquait l'incertitude non pas pour la mettre à bas, mais bien au contraire pour la ramener à flot. La traducteur n'est pas prestidigitateur, il est interprète -dans tous les sens du terme- et se doit de mettre le doigt sur les zones d'imprécisions, soient-elles textuelles, linguistiques, culturelles, rhétoriques, contextuelles ou autre.
Baguette en main -non pas celle du magicien-, le traducteur est un chef d'orchestre impromptu dans un espace-temps hétérogène où la mélodie est jouée par des musiciens qui interprètent une partition selon des règles de distribution différentes, et ce, dans un monde où la communication syncopée à tout-va impose des rythmes effrénés. L'activité traduisante s'apparente donc plus à une jam session où les intervenants improvisent sans se préoccuper du chef d'orchestre. Au traducteur de chercher la manière la plus adéquate de transformer la cacophonie en harmonie dans le cadre bien précis défini par l'acte communicatif, sorte de cérémonie à laquelle prennent part des acteurs sociaux qui dialoguent et échangent des informations selon des conventions réglementées.
Face à la certitude de l'équivalence qui s'érige comme principe recteur de l'activité traduisante se dresse l'incertitude remettant en question tout l'édifice idéologique de la traduction qui risque de s'effondrer à la moindre fausse note, tel un château de cartes. Le doute plane; revient alors la sempiternelle question : comment être sûr des intentions de l'auteur, des attentes du récepteur, de l'effet escompté et des motivations du commanditaire ? Et si l'enjeu n'était pas d'atteindre à tout prix la précision, mais d'identifier les zones d'ombre et les transposer dans le texte traduit ?
Répondre à ces questions c'est tenter de conserver le sfumato de l'image qui se reflète dans les eaux troubles de la traduction. C'est plus que jamais ébaucher une révolution de la traduction et sortir de l'ombre les imprécisions pour faire du flou artistique notre meilleur allié.
Pour ce faire, il faut repenser le processus de traduction et déterminer quels facteurs doivent être mis en avant pour déceler l'équivoque, l'imprécision, les fluctuations, etc. Le traducteur, au lieu de faire l'autruche, aurait tout à y gagner s'il traquait l'incertitude non pas pour la mettre à bas, mais bien au contraire pour la ramener à flot. La traducteur n'est pas prestidigitateur, il est interprète -dans tous les sens du terme- et se doit de mettre le doigt sur les zones d'imprécisions, soient-elles textuelles, linguistiques, culturelles, rhétoriques, contextuelles ou autre.
Baguette en main -non pas celle du magicien-, le traducteur est un chef d'orchestre impromptu dans un espace-temps hétérogène où la mélodie est jouée par des musiciens qui interprètent une partition selon des règles de distribution différentes, et ce, dans un monde où la communication syncopée à tout-va impose des rythmes effrénés. L'activité traduisante s'apparente donc plus à une jam session où les intervenants improvisent sans se préoccuper du chef d'orchestre. Au traducteur de chercher la manière la plus adéquate de transformer la cacophonie en harmonie dans le cadre bien précis défini par l'acte communicatif, sorte de cérémonie à laquelle prennent part des acteurs sociaux qui dialoguent et échangent des informations selon des conventions réglementées.
Face à la certitude de l'équivalence qui s'érige comme principe recteur de l'activité traduisante se dresse l'incertitude remettant en question tout l'édifice idéologique de la traduction qui risque de s'effondrer à la moindre fausse note, tel un château de cartes. Le doute plane; revient alors la sempiternelle question : comment être sûr des intentions de l'auteur, des attentes du récepteur, de l'effet escompté et des motivations du commanditaire ? Et si l'enjeu n'était pas d'atteindre à tout prix la précision, mais d'identifier les zones d'ombre et les transposer dans le texte traduit ?
Répondre à ces questions c'est tenter de conserver le sfumato de l'image qui se reflète dans les eaux troubles de la traduction. C'est plus que jamais ébaucher une révolution de la traduction et sortir de l'ombre les imprécisions pour faire du flou artistique notre meilleur allié.
lunes, 30 de junio de 2014
Cuadro dimensional
Locura cuerda de noche soberana
Cuerda floja deshilachada
Entraba él con alegría arrebatada
En el negror de la mañana
Fui buscando la mano tendida
Sobre el mar de diluvios arrebatados
Estaba él siempre de rodillas
Esperando el oscurecer templado
Nos cruzamos en un rayo de palabras
Moléculas chocaron desartaladas
Crecimos y pujamos por encima de la conciencia amontonada
Cerebro, fruto del caos, desazón desmoronada
Las dimensiones no son trillizas
Izquierda-derecha, delante y atrás, tampoco mellizas,
Más allá está el altar del despertar
Altura vertiginosa desde la cuna
Y el tiempo... que se extiende
Él no lo entiende
Me busca por olas, vaivén
Vals vienés, ven tú también.
Cuerda floja deshilachada
Entraba él con alegría arrebatada
En el negror de la mañana
Fui buscando la mano tendida
Sobre el mar de diluvios arrebatados
Estaba él siempre de rodillas
Esperando el oscurecer templado
Nos cruzamos en un rayo de palabras
Moléculas chocaron desartaladas
Crecimos y pujamos por encima de la conciencia amontonada
Cerebro, fruto del caos, desazón desmoronada
Las dimensiones no son trillizas
Izquierda-derecha, delante y atrás, tampoco mellizas,
Más allá está el altar del despertar
Altura vertiginosa desde la cuna
Y el tiempo... que se extiende
Él no lo entiende
Me busca por olas, vaivén
Vals vienés, ven tú también.
domingo, 29 de junio de 2014
Retour sur image
Ce visage rétroéclairé me ramène d'une main d'enfer
Au monde démesuré de l'oubli éventré au rire pervers
Où se noie en silence les souvenirs délétères.
J'imagine alors pour désenfouir une mémoire imaginée
Mille stratagèmes dédoublés en pas logiques de raison innée
Qui mènent au béant du précipice baigné d'immondices déshumanisés.
D'un doigt fragile fatigué par la paresse du désir inassouvi
Je perds pied, tombe dans le vide fatidique de l'oubli
Qui glisse entre mes doigts usés par l'histoire d'une envie.
Le soleil éclaire au grand jour le secret à la dérive d'antan
Miettes de sourires et entendements délavés par la machine du temps,
Ombres et fantômes recollés à des fins inavouables : celles d'exister maintenant.
lunes, 16 de junio de 2014
Desandar
Recorría distraída una y otra vez
aquel camino que dibujaste
una noche sin luna.
fui hilvanando el recuerdo
de hilo de araña
porque la seda era demasiado suave.
Un río de tristeza desbocó por callejuelas empinadas
torrente, diluvio, agua sin bozal
que irrumpió en mi silencio.
Allí estabas fumando sin humo,
con una sonrisa blanca extraña.
Dos ojos detrás de cristales ahumados
como dos puñaladas entre ceja y ceja
el viento gemía su agonía,
la noche temía la monotonía,
y yo, sombra de una vida, aplaudía.
aquel camino que dibujaste
una noche sin luna.
fui hilvanando el recuerdo
de hilo de araña
porque la seda era demasiado suave.
Un río de tristeza desbocó por callejuelas empinadas
torrente, diluvio, agua sin bozal
que irrumpió en mi silencio.
Allí estabas fumando sin humo,
con una sonrisa blanca extraña.
Dos ojos detrás de cristales ahumados
como dos puñaladas entre ceja y ceja
el viento gemía su agonía,
la noche temía la monotonía,
y yo, sombra de una vida, aplaudía.
jueves, 12 de junio de 2014
Mar y luna
La gente de nubes se acerca al mar
Un coral en la playa
La tormenta se avecina
Con gran griterío con agua por derramar
Las gotas chapotean en el agua salada
Sopla el viento que empuja la luna
Impidiéndola subir al cielo.
Es igual, pero no es igual
Y a mí me da igual
Si el mar de pintalabios está sucio.
El castillo Copolacta
De arena y esmero
Acoge a gaviotas.
Yace en el cielo turquesa la estrella de mar...
(Poema de A. caminando hacia sus 4 años)
Un coral en la playa
La tormenta se avecina
Con gran griterío con agua por derramar
Las gotas chapotean en el agua salada
Sopla el viento que empuja la luna
Impidiéndola subir al cielo.
Es igual, pero no es igual
Y a mí me da igual
Si el mar de pintalabios está sucio.
El castillo Copolacta
De arena y esmero
Acoge a gaviotas.
Yace en el cielo turquesa la estrella de mar...
(Poema de A. caminando hacia sus 4 años)
martes, 10 de junio de 2014
Marisma
Tal vez no sea cierto.
Quizás deba callar.
Puede que me equivoque.
El silencio,
aunque embriague,
también consume a fuego lento
el alma.
Calma.
Bicho de marisma
Alas de desechos
Aguja del despecho
Vete. Esto es una despedida.
Recoge tu zumbido
Retuerce tu alarido
Del húmedo descuido.
Vete (…) Suspiro.
Quizás deba callar.
Puede que me equivoque.
El silencio,
aunque embriague,
también consume a fuego lento
el alma.
Calma.
Bicho de marisma
Alas de desechos
Aguja del despecho
Vete. Esto es una despedida.
Recoge tu zumbido
Retuerce tu alarido
Del húmedo descuido.
Vete (…) Suspiro.
viernes, 18 de abril de 2014
Silex
Meurtrier meurtri
Assassin rassasié
Criminel écrémé
Voyou et sa voyelle
Bandit repenti en bande
Voleur en vol plané
Violeur de fiole voilé
Fantôme fantasque
Justicier injuste
Gentleman gêné par ces dames
Don Juan du donjon aux dons de géant
Aventurier d'avant divin
Géniteur de génie
Assassin rassasié
Criminel écrémé
Voyou et sa voyelle
Bandit repenti en bande
Voleur en vol plané
Violeur de fiole voilé
Fantôme fantasque
Justicier injuste
Gentleman gêné par ces dames
Don Juan du donjon aux dons de géant
Aventurier d'avant divin
Géniteur de génie
lunes, 14 de abril de 2014
Luna, eclipse y estupor
Luna llena
He vuelto a dormir otra noche en la vecindad del cementerio
El cielo estaba despejado, soñé
El peso de las pulpas y la huida de la serpiente al pasar el viento
Son para este sueño, este rumbo frondoso
Bajo el enredo de la hiedra negra
Donde dejó de reír el pájaro de las profecías
Soñé que soñaba el peso de las pulpas
Bajo la cúpula de la hiedra y el enredo negro de las viejas trampas
No me despertaba ninguna risa de pájaro irónico
Ninguna advertencia al borde de la herida
O resquicio mortal
Abierta bajo los ríos de luna
Peso de la hiedra sin pulpa, enredo culpable de maleza
Y tú serpiente huidiza sobre la piedra negra
Área de hojas desnudas, reja de arena
Sin embargo al no pasar augurio emplumado
Vaya silencio con mirada fosforescente
Ya está, estoy soñando, soñé
A la luna llena le da lo mismo estos desquicios
Pierdo el rastro blanco, el camino blanco
Pierdo el espacio y la luz
O tristeza de nuestras carnes, cicatrices
Barrancos del corazón, ruinas al nacer el día
Pierdo el espacio de las alas desplegadas
Encarcelado en filetes pegajosos
Cual una momia de la que me reiré todo el día a carcajada triste
He vuelto a dormir otra noche en la vecindad del cementerio
El cielo estaba despejado, soñé
El peso de las pulpas y la huida de la serpiente al pasar el viento
Son para este sueño, este rumbo frondoso
Bajo el enredo de la hiedra negra
Donde dejó de reír el pájaro de las profecías
Soñé que soñaba el peso de las pulpas
Bajo la cúpula de la hiedra y el enredo negro de las viejas trampas
No me despertaba ninguna risa de pájaro irónico
Ninguna advertencia al borde de la herida
O resquicio mortal
Abierta bajo los ríos de luna
Peso de la hiedra sin pulpa, enredo culpable de maleza
Y tú serpiente huidiza sobre la piedra negra
Área de hojas desnudas, reja de arena
Sin embargo al no pasar augurio emplumado
Vaya silencio con mirada fosforescente
Ya está, estoy soñando, soñé
A la luna llena le da lo mismo estos desquicios
Pierdo el rastro blanco, el camino blanco
Pierdo el espacio y la luz
O tristeza de nuestras carnes, cicatrices
Barrancos del corazón, ruinas al nacer el día
Pierdo el espacio de las alas desplegadas
Encarcelado en filetes pegajosos
Cual una momia de la que me reiré todo el día a carcajada triste
sábado, 12 de abril de 2014
Déboussolée
Les déboulés me déboussolent
Ma tête se déboulonne
Debout seule, je me désole
Bouton d'ivresse consternée
Je bute, lutte, et pourtant je m'écroule
Comme un roc dans la houle.
Je me défoule, me décloisonne,
Mes yeux, sans horizon, me saoûlent
Dégrisée, je surgis telle une lionne
Rugissant, bondissant dans la foule.
La folie passagère m'exaspère
Un bond en avant, je dégringole
Alors que mes pieds s'aidant du sol
Poursuivent acharnés sur la terre.
Et voilà que je décolle,
Tel l'oiseau qui prend son envol
Autour de sa proie tourbillonne
Majestueux coup de vent, sa voix fredonne.
Ma tête se déboulonne
Debout seule, je me désole
Bouton d'ivresse consternée
Je bute, lutte, et pourtant je m'écroule
Comme un roc dans la houle.
Je me défoule, me décloisonne,
Mes yeux, sans horizon, me saoûlent
Dégrisée, je surgis telle une lionne
Rugissant, bondissant dans la foule.
La folie passagère m'exaspère
Un bond en avant, je dégringole
Alors que mes pieds s'aidant du sol
Poursuivent acharnés sur la terre.
Et voilà que je décolle,
Tel l'oiseau qui prend son envol
Autour de sa proie tourbillonne
Majestueux coup de vent, sa voix fredonne.
jueves, 3 de abril de 2014
Navegante
Navego por los mares de tu inocencia,
de risas cristalinas
como la rosada matutina.
Soy la sonrisa suave del aire
Soy la miel de tus labios
Soy la niña de tus ojos
Soy la onda de infinitesimales espacios
Soy sombra de tu luz con donaire
Soy voz de mudanza, pasos de cojo
Soy el caminar de tus palabras
Soy la tierra fértil de tu espontaneidad,
Idea con timbre,
Libre,
Locuaz,
Idónea,
...
De sol y arena.
de risas cristalinas
como la rosada matutina.
Soy la sonrisa suave del aire
Soy la miel de tus labios
Soy la niña de tus ojos
Soy la onda de infinitesimales espacios
Soy sombra de tu luz con donaire
Soy voz de mudanza, pasos de cojo
Soy el caminar de tus palabras
Soy la tierra fértil de tu espontaneidad,
Idea con timbre,
Libre,
Locuaz,
Idónea,
...
De sol y arena.
miércoles, 19 de marzo de 2014
Fruto
Este fruto hinchado de clara sombra
Donde mi boca se cita con la noche
Fruto desnudo de pulpa y leche
Ríos frágiles, venas en la ladera
De piedra de seda, de un cono de día
Donde la noche hace temblar su globo
Bebo por el antro de leche
Es como darle lluvia a la hiedra
El agua codiciada al peregrino
Me voy por las colinas
Nado en la nube soñadora
Alabando la carne que se abre al aire
Agradeciendo tamaño triunfo
Al sol parcial de la muerte
(Juego de malabarismo... Tomar decisiones, dudar, escoger entre fruto y fruta, sentir la fragilidad del instante, optar con fruición por una palabra, gozar del presente atrapado por un pasado que construirá el porvenir, lidiar con las divergencias, seguir el juego de la seducción). Del origen a la culminación sin rematar. Decir, mejor dicho, escribir sin pasar por la calle atascada de las Equivalencias. Escribir con sabor a otro y pluma propia. Transfigurar sin desfigurar. ¿Lo conseguí?
Fruit
Ce fruit gonflé de claire ombre
Où ma bouche retrouve sa nuit
Fruit nu de pulpe et de lait
Rivières fragiles, veines au flanc
De pierre en soie, d'un cône de jour
Où la nuit fait trembler son globe
Je bois à l'antre de lait
C'est comme donner la pluie au lierre
L'eau convoitée au pèlerin
Je fais le voyage des collines
Je nage dans le nuage rêveur
Louant la chair ouverte à l'air
Reconnaissant de ce triomphe
Au soleil partial de la mort.
miércoles, 12 de marzo de 2014
L'un et l'autre
Le pouvoir de la couleur
A de quoi faire peur.
Rose pour les filles,
Bleu pour les garçons
Mais il s'agit là d'aspect esthétique :
Marquer la différence, siège de l'éthique
qui pointe du doigt,
Fait loi sans aloi.
Viennent ensuite les valeurs,
Qui se veulent universelles,
Jeux de rôle, divergences sempiternelles
Qui sacrent l'un comme supérieur.
La dérive naturelle
Se fait la part belle.
D'une histoire de sexe
Apparemment anodine
Notre langue vexe
Et lance des paroles mesquines.
Marqués au fer rouge,
Les peuples broyant du noir,
Aveuglés par la lumière blanche,
sombrent dans le gris, aigris.
L'"autre" devient le voleur.
Certains puissants manipulateurs
Tentent l'apartheid avec ardeur
Et oublient que la pureté naît du métissage,
Le plus magnifique des actes sages.
Civilisation multicouleur, nourrie par la Terre,
Mère nourricière des peuples pillés,
Humains, qui ont toujours pardonné
Aux sauvages à col blanc et cravate bleue
Sans âme, leurs actes cupides
Noyés par l'appât de gain stupide.
Ceux-là pillent en barbares, vrais prédateurs,
Prêts à bondir sur l'enfant démuni,
A violer les femmes d'autrui.
"L'homme descend du singe" affirment les manuels.
Les guerres sont à l'image de nos ancêtres bien rebelles
Qui, avec un bâton, s'en prennent à l'autre sans raison,
Voici où nous mène la déraison.
A quoi sert le jour blanc sans la nuit noire ?
Il est facile d'associer le blanc à la pureté et le noir à la saleté.
Mais alors, comment expliquer que la fleur de lotus rayonne de beauté
Après avoir poussé et grandi dans les eaux les plus impures ?
Voilà la sagesse de Mère Nature !
Les eaux en apparence cristallines
Grouillent d'ondes malines brouillées par le mercure
Insidieux, mais si dangereux.
Méfions-nous de l'eau qui dort !
On dit que l'habit ne fait pas le moine.
Eh bien, la peau claire ne fait pas l'honnête homme.
A de quoi faire peur.
Rose pour les filles,
Bleu pour les garçons
Mais il s'agit là d'aspect esthétique :
Marquer la différence, siège de l'éthique
qui pointe du doigt,
Fait loi sans aloi.
Viennent ensuite les valeurs,
Qui se veulent universelles,
Jeux de rôle, divergences sempiternelles
Qui sacrent l'un comme supérieur.
La dérive naturelle
Se fait la part belle.
D'une histoire de sexe
Apparemment anodine
Notre langue vexe
Et lance des paroles mesquines.
Marqués au fer rouge,
Les peuples broyant du noir,
Aveuglés par la lumière blanche,
sombrent dans le gris, aigris.
L'"autre" devient le voleur.
Certains puissants manipulateurs
Tentent l'apartheid avec ardeur
Et oublient que la pureté naît du métissage,
Le plus magnifique des actes sages.
Civilisation multicouleur, nourrie par la Terre,
Mère nourricière des peuples pillés,
Humains, qui ont toujours pardonné
Aux sauvages à col blanc et cravate bleue
Sans âme, leurs actes cupides
Noyés par l'appât de gain stupide.
Ceux-là pillent en barbares, vrais prédateurs,
Prêts à bondir sur l'enfant démuni,
A violer les femmes d'autrui.
"L'homme descend du singe" affirment les manuels.
Les guerres sont à l'image de nos ancêtres bien rebelles
Qui, avec un bâton, s'en prennent à l'autre sans raison,
Voici où nous mène la déraison.
A quoi sert le jour blanc sans la nuit noire ?
Il est facile d'associer le blanc à la pureté et le noir à la saleté.
Mais alors, comment expliquer que la fleur de lotus rayonne de beauté
Après avoir poussé et grandi dans les eaux les plus impures ?
Voilà la sagesse de Mère Nature !
Les eaux en apparence cristallines
Grouillent d'ondes malines brouillées par le mercure
Insidieux, mais si dangereux.
Méfions-nous de l'eau qui dort !
On dit que l'habit ne fait pas le moine.
Eh bien, la peau claire ne fait pas l'honnête homme.
domingo, 9 de marzo de 2014
La Vie
Un corps encore si neuf tremble de chaleur
Sous les plumes si pures arrachées sans cœur.
Corps parcouru de frissons saccadés
Du courroux installé en squatteur acharné.
Corps divisé, traversé de chemins volés
A une vie encore si tendre, et moi désolée.
Regard usé par les ennemis ravageurs
Qui s'insurgent injustement plein d'ardeur.
Corps allongé sur un lit en lutte silencieuse
Contre la vermine ignorante et pernicieuse.
Décor sobre du souffle régulier indigné par l'avarice
Trahison d'une innocence encore novice.
Mon regard d'amour protecteur se pose sur elle
Ma main frôle son visage assouvi, elle s'éveille.
Sous les plumes si pures arrachées sans cœur.
Corps parcouru de frissons saccadés
Du courroux installé en squatteur acharné.
Corps divisé, traversé de chemins volés
A une vie encore si tendre, et moi désolée.
Regard usé par les ennemis ravageurs
Qui s'insurgent injustement plein d'ardeur.
Corps allongé sur un lit en lutte silencieuse
Contre la vermine ignorante et pernicieuse.
Décor sobre du souffle régulier indigné par l'avarice
Trahison d'une innocence encore novice.
Mon regard d'amour protecteur se pose sur elle
Ma main frôle son visage assouvi, elle s'éveille.
martes, 4 de marzo de 2014
Je me ravise (adaptation)
L'aube, rouge de sang qui baigne nos veines
S'est éteinte soudainement sous la foudre de la haine.
Cœur dévoré, charogne avortée moisissante de peine.
Mon regard s'est posé sur l'épave à la dérive
J'ai touché, dégoûtée, ce corps inanimé sur la rive
Visage défiguré par la déchéance, chavire le navire.
Chaste adieu d'une mémoire refoulée
Vaste champ de films décousus, j'ai foulé
Le sol aride d'une page de vie défoulée.
Si tu reviens, je t'éteins, coulé par une étreinte
du matin
Tu dors en vain loin pour laver ta honte et ton venin.
Serpent d'une nuit éclaboussée par les vapeurs de la vérité
Mise à nu, torturée, triturée, terrifiée,
pétrifiée,
elle vomit sa charité
Pour taire une aigreur démesurée, crépuscule dévoré
par pure vanité.
Orgueil, infâme assassin, mainmise sans destin,
Catin ! Supercherie d'un ego qui s'enlise en vain.
I have to go.
Réponse
tout de go, sans accent, ni emprunt.
Aurore couleur rubis d'une histoire qui s'achève
et s'enlise
Dans les marécages, vase évasée
du souvenir effacé, ma devise :
Marcher sans plonger dans la boue d'une trahison annoncée, je me ravise.
Aigrie, la tumeur du béant sculptée par la lâcheté
de l'homme désarmé
Lâche un râle qui s'exalte, il exhale pâle
une rafale, désemparé.
Nudité des sentiments mitigés, du gris il s'est emparé.
domingo, 2 de marzo de 2014
Granada bis
Vivir en lares desiertos y soñar en Granada.
Recorrer millas de silencio entrecortado por el aliento
desventurado que mantiene al vagabundo despierto.
Nido de un desencuentro anunciado.
Hogar de amores resecos y desahuciados.
Manojo de abrazos lánguidos desdibujados
por la mano de un pintor con pincel desatendido.
El horizonte atiende dudas resquebrajadas en mi melena
alocada por el fervor de unas previsiones incumplidas.
Como los años de tu rostro esculpido en el mármol firme
de porvenires humildes y callejones sin salida.
Pero el poeta de voz límpida, el cantaor de versos finos,
el guitarrista de dedos primorosos y divinos
despiertan un nuevo día de seda en el océano de su mirada
vespertina. Caricias del caminar de sus pestañas
por el sendero sereno de un mes recién nacido.
Esta noche la luna esbelta encenderá pasiones.
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