domingo, 8 de enero de 2017

THE END

Rien
Ou plutôt l'odeur
De ce qui fut terrien
Et qui maintenant n'est plus rien.

Rien

Ou plutôt la peur
De ce qui à présent vient
Et qui inéluctablement se meurt.

Rien

Ou plutôt l'ardeur
Des peuples à récupérer leurs biens
Et qui furent esclaves sans affront, au front baigné de sueur.

Rien 

Ou plutôt l'horreur
Des malheurs s'abattant comme des vaut-riens
Sur l'écorce souillée et violente en tout bien tout honneur.

Rien

Ou plutôt l'ampleur
Des déserts à l'infini de sable fin,
Cimetières secs de corps asséchés et cœurs arrachés ; douleur !

Rien

Ou plutôt la torpeur
Des os déchiquetés par les siens,
Cannibales de la survie, chiennes et chiens tueurs.

Rien

Ou plutôt la frayeur
Figée des visages effrayés, effarés et malsains
Sang coagulé, yeux desorbités, chair de puanteur sans fraîcheur.

Enfin

Vint
La fin

THE END


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A vous de jouer... Les dés sont jetés.

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages