La respiration dans la peur
a (déc)ouvert, mis a nu le coeur
las de battre sans éclat.
Là, le reflet écarlate mis à plat
lâche un râle, annonce du trépas
le faux pas, la débâcle, l'animal se débat.
Ecran allumé : le grand débat
Autres écrans ici bas : leurs ébats
Il en faut du cran ! Les nerfs à cran.
À fleur de peau, en boule, et vlan !
le corps s'esquisse poussif à vif.
Naissance d'un poussin oisif.
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
domingo, 23 de octubre de 2016
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