Efusión de colores ocres:
Los árboles se despojan de hojas y savia
Y ellos tan mediocres
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
domingo, 11 de diciembre de 2016
lunes, 28 de noviembre de 2016
N'importe quoi !
La Tour Eiffel est à Paris
Ce que l'érection est à l'homme
Elle attire toutes les convoitises
Et si c'était vrai ?
Ce que l'érection est à l'homme
Elle attire toutes les convoitises
Et si c'était vrai ?
domingo, 27 de noviembre de 2016
Volage
Longtemps, j’ai cru que danser
était la recherche de l’équilibre
Jusqu’à ce qu’un jour le balancé
me révèle la subtilité du déséquilibre
Là où le mouvement ne s’arrête jamais.
Lâcher prise et accepter ce qui vient
Comme la continuité que, désormais,
rien ne retient et qui sans cesse revient.
Laisser venir, laisser faire, sans domination
Est une maîtrise, la sublimation...
du devenir ; le geste dessine le futur
comme la plus authentique des signatures.
Le parachute est l’outil que se disputent
les architectes impitoyables de l’insulte
à la magie hirsute de la catapulte.
C’est la boîte automatique dans la main gantée
des pilotes frustrés, décontenancés et hantés
par le rythme cadencé d’un moteur déjanté.
D de découverte, de danger, de déranger
D comme devine, devenir, De Vinci
D... Diriger, digresser,
était la recherche de l’équilibre
Jusqu’à ce qu’un jour le balancé
me révèle la subtilité du déséquilibre
Là où le mouvement ne s’arrête jamais.
Lâcher prise et accepter ce qui vient
Comme la continuité que, désormais,
rien ne retient et qui sans cesse revient.
Laisser venir, laisser faire, sans domination
Est une maîtrise, la sublimation...
du devenir ; le geste dessine le futur
comme la plus authentique des signatures.
Le parachute est l’outil que se disputent
les architectes impitoyables de l’insulte
à la magie hirsute de la catapulte.
C’est la boîte automatique dans la main gantée
des pilotes frustrés, décontenancés et hantés
par le rythme cadencé d’un moteur déjanté.
D de découverte, de danger, de déranger
D comme devine, devenir, De Vinci
D... Diriger, digresser,
martes, 15 de noviembre de 2016
jueves, 10 de noviembre de 2016
La décision vient du coeur
L'émotion est au coeur de l'humain
Et pourtant on ne lui accorde rien
Pas la moindre attention, comme si de rien...
Et pourtant on ne lui accorde rien
Pas la moindre attention, comme si de rien...
sábado, 5 de noviembre de 2016
Les temps
Qu'est-ce que le futur ?
La projection du regard dans l'espace grandeur
nature.
Et le passé ?
Tout ce que la gomme des bévues de la mémoire n'a
pas pu effacer.
Composé ou simple ?
Le premier marque le compas des pas tracés, le
second du jeu a tiré son épingle.
Et le présent alors ?
L'instant qui ne recule que pour avancer sans
jamais perdre le nord.
Que dirais-tu du conditionnel ?
Qu'il se doit de mettre, peut-être, tous les sens
en éveil.
Quant au subjonctif ?
Il sème élégamment le doute ou incite sans être
injonctif.
Et l'indicatif ?
Une manière d'être, de vivre, de dire, simple,
épurée, dans le sujet si vif...
Que penser de l'imparfait ?
Rien, si ce n'est qu'il naît de la discontinuité et
narre les faits.
viernes, 4 de noviembre de 2016
Stratagème [...] j'aime
Ça suffit de nous bassiner que l'amour
Éclaire notre vie pour toujours.
Foutaises ! Je condamne le raffinement d'un jour
L'émoi effervescent du compte à rebours.
Sous le feuillage des émotions inavouées
Souffle la vérité des murmures désavoués.
Dans l'infini du souffle printanier,
Le tremblement imperceptible d'une épaule dénudée
A déchaîné la passion de la chair.
Ton beau visage aux teintes claires s'éclaire
Ton corps, délicatesse exquise, raffinement pubère
Où j'enfouis mes fantasmes imaginaires,
Sans la moindre faute originelle, s'épanouit tel le chrysanthème.
Hérétique, lunatique, frappée d'anathème
Je m'exhibe en nymphomane sous le joug des blasphèmes
Et en réponse au va-et-vient de ton bassin, je m'écrie : "j''aime !!"
Mon horloge biologique s'est déréglée
Le rythme sismique s'est dédoublé
Ah ! toi, l'amitié, te voilà dévisagée
Quant à la fidélité, de tes attaches tu es enfin déliée !
jueves, 3 de noviembre de 2016
H2O
À ma fille...
Ça c'est la composition chimique
de l'eau ; une formule magique !
Deux molécules d'eau et une d'hydrogène,
Elle fait du bruit, c'est ça que j'aime.
Quand il pleut, l'eau glisse tortueuse
Sur les vitres brillantes, elle est silencieuse.
Mais quand je la bois d'un seul coup
Dans mon gosier elle fait glouglou.
Quand je saute dans une flaque
Le son de l'eau c'est splash !
Et quand je barbote dans l'océan
J'entends un plaf ! et c'est amusant.
Si je saute pieds joints dans l'eau
J'entends plouf ! C'est pas beau ?
Et quand l'eau par le froid devient glace
Elle craque, et là attention ça fait patatrac !
En revanche, quand, chagrinée, je pleure
Elle dégringole sur mes joues, cristalline.
Et quand je l'évacue de mes narines
Quel tintamarre ! Brrr ! Une horreur !
Le plus rigolo de l'eau, c'est quoi ?
Qu'en chinois, quand il pleut elle fait "tita, tita"
Et là vraiment c'est du n'importe quoi !
Alors la prochaine fois, écoutez-la !
Ça c'est la composition chimique
de l'eau ; une formule magique !
Deux molécules d'eau et une d'hydrogène,
Elle fait du bruit, c'est ça que j'aime.
Quand il pleut, l'eau glisse tortueuse
Sur les vitres brillantes, elle est silencieuse.
Mais quand je la bois d'un seul coup
Dans mon gosier elle fait glouglou.
Quand je saute dans une flaque
Le son de l'eau c'est splash !
Et quand je barbote dans l'océan
J'entends un plaf ! et c'est amusant.
Si je saute pieds joints dans l'eau
J'entends plouf ! C'est pas beau ?
Et quand l'eau par le froid devient glace
Elle craque, et là attention ça fait patatrac !
En revanche, quand, chagrinée, je pleure
Elle dégringole sur mes joues, cristalline.
Et quand je l'évacue de mes narines
Quel tintamarre ! Brrr ! Une horreur !
Le plus rigolo de l'eau, c'est quoi ?
Qu'en chinois, quand il pleut elle fait "tita, tita"
Et là vraiment c'est du n'importe quoi !
Alors la prochaine fois, écoutez-la !
martes, 25 de octubre de 2016
Pas fou !
La démence nous interdit les escapades,
Les prés de la vie deviennent arides
Sous la sécheresse d'une mémoire moins bavarde
Come-backs rapides sous les plis des rides.
domingo, 23 de octubre de 2016
Tituber
La respiration dans la peur
a (déc)ouvert, mis a nu le coeur
las de battre sans éclat.
Là, le reflet écarlate mis à plat
lâche un râle, annonce du trépas
le faux pas, la débâcle, l'animal se débat.
Ecran allumé : le grand débat
Autres écrans ici bas : leurs ébats
Il en faut du cran ! Les nerfs à cran.
À fleur de peau, en boule, et vlan !
le corps s'esquisse poussif à vif.
Naissance d'un poussin oisif.
a (déc)ouvert, mis a nu le coeur
las de battre sans éclat.
Là, le reflet écarlate mis à plat
lâche un râle, annonce du trépas
le faux pas, la débâcle, l'animal se débat.
Ecran allumé : le grand débat
Autres écrans ici bas : leurs ébats
Il en faut du cran ! Les nerfs à cran.
À fleur de peau, en boule, et vlan !
le corps s'esquisse poussif à vif.
Naissance d'un poussin oisif.
sábado, 22 de octubre de 2016
domingo, 16 de octubre de 2016
Pêle-mêle
L'astrophysicienne a écrit,
A mon grand étonnement, que le rejet crée la vie.
Le danseur s'effondre si,
Oui, s'il ne rayonne pas, décidément indécis.
Jeûne le trou noir
Avant de croître et je vous prie de me croire.
Les vestiges du Big Band, ici,
Eprouvent la logique du grand sur le petit.
Les supernovae
Prouvent que l'expansion s'accélère
En raison de la répulsivité de la matière
Abusivement appelée noire, un mystère.
Une étoile s'éteint
Un trou noir et compact devient sans fin
Poursuivons notre chemin.
Les trous noirs fusionnent
A la vitesse d'un soubresaut, tu m'étonnes !
J'en ai le tournis
Et toi, sournoisement, tu ris.
La vie fragile
Ne tiendrait donc qu'à un fil.
Lever de rideau.
Un poète sans encre ?
Un marin qui n'a pu lever l'ancre.
Et elle s'en balance.
A mon grand étonnement, que le rejet crée la vie.
Le danseur s'effondre si,
Oui, s'il ne rayonne pas, décidément indécis.
Jeûne le trou noir
Avant de croître et je vous prie de me croire.
Les vestiges du Big Band, ici,
Eprouvent la logique du grand sur le petit.
Les supernovae
Prouvent que l'expansion s'accélère
En raison de la répulsivité de la matière
Abusivement appelée noire, un mystère.
Une étoile s'éteint
Un trou noir et compact devient sans fin
Poursuivons notre chemin.
Les trous noirs fusionnent
A la vitesse d'un soubresaut, tu m'étonnes !
J'en ai le tournis
Et toi, sournoisement, tu ris.
La vie fragile
Ne tiendrait donc qu'à un fil.
Lever de rideau.
Un poète sans encre ?
Un marin qui n'a pu lever l'ancre.
Et elle s'en balance.
domingo, 4 de septiembre de 2016
d'un trait
Un seul trait - tiret - elle s'étirait - il s'est tiré - sans titre - vite - tiraillé - TRAÎTRE
sábado, 19 de marzo de 2016
Instantánea
Miro las aguas del río: fluyen
Siento la brisa del frío: discurre
Me ciega la niebla: me embulle
Ahora nieva: respiro tu perfume
Me envolviste de tus risas ebrias
Tu boca cercana a mi oído: así vivías
Buscábamos palabras suaves, inocencia
Deshice el camino de un tramo de vida
Descubrí mi alma de desamor dolida
Atendí la paz que en mí nacía
Me despedí liviana, libre y aturdida
Siento la brisa del frío: discurre
Me ciega la niebla: me embulle
Ahora nieva: respiro tu perfume
Me envolviste de tus risas ebrias
Tu boca cercana a mi oído: así vivías
Buscábamos palabras suaves, inocencia
Deshice el camino de un tramo de vida
Descubrí mi alma de desamor dolida
Atendí la paz que en mí nacía
Me despedí liviana, libre y aturdida
lunes, 15 de febrero de 2016
mmmmhhh...
Pétrir pour le plaisir la pâte
De mes deux mains sans hâte
Fléchir sans réfléchir l'échine
Là où à te tartiner je m'échine.
Miel de la langue, que de louanges !
Je savoure tes gestes qui me mènent aux anges
Mariant douceur de tes mains
Et fougue appétissante de tes reins.
Enfin, tu arroses de ton jus le creux de mes braises
Je brûle et me laisse cuisiner, n'en déplaise
Toi et moi, en émulsion étouffant nos ébats détroussés
De saveur qui montent en ardeur marinée et remaniée.
Roucoulements, hanches et leur va et vient
Nous fonçons avant de fondre tel le chocolat
Tu t'enflammes, tu flambes, t'exclame : je viens !
Tu m'enrobes, je me dérobe, caramel en émoi.
De mes deux mains sans hâte
Fléchir sans réfléchir l'échine
Là où à te tartiner je m'échine.
Miel de la langue, que de louanges !
Je savoure tes gestes qui me mènent aux anges
Mariant douceur de tes mains
Et fougue appétissante de tes reins.
Enfin, tu arroses de ton jus le creux de mes braises
Je brûle et me laisse cuisiner, n'en déplaise
Toi et moi, en émulsion étouffant nos ébats détroussés
De saveur qui montent en ardeur marinée et remaniée.
Roucoulements, hanches et leur va et vient
Nous fonçons avant de fondre tel le chocolat
Tu t'enflammes, tu flambes, t'exclame : je viens !
Tu m'enrobes, je me dérobe, caramel en émoi.
domingo, 24 de enero de 2016
Flèche de l'instantané
La vision rectiligne
Rend la convexité linéaire
La rondeur la plus indigne
S'indigne de ta ferveur imaginaire
Là où le carré de complexité éphémère
Tempère la courbe carrément adroite de tes congénères.
Rend la convexité linéaire
La rondeur la plus indigne
S'indigne de ta ferveur imaginaire
Là où le carré de complexité éphémère
Tempère la courbe carrément adroite de tes congénères.
viernes, 22 de enero de 2016
Do ré mi fa sol la si do...
Notes, noires et pointues
Pattes du soir velues
Saveur caramel, touches crochues...
Tes lèvres ! de pétales charnues
inondent le sable des étendues
A tes pieds, la plage d'un enfer encore inconnu
Pattes du soir velues
Saveur caramel, touches crochues...
Tes lèvres ! de pétales charnues
inondent le sable des étendues
A tes pieds, la plage d'un enfer encore inconnu
miércoles, 20 de enero de 2016
Natural fashion designer
El horizonte fijo y tajante
Divide el agua y el aire
Las gaviotas, con sus aleteos, los hilvanan.
Divide el agua y el aire
Las gaviotas, con sus aleteos, los hilvanan.
lunes, 18 de enero de 2016
Divorce à l'amiable
Je t'aime, tu m'emmènes, ils sèment au gré du vent...
Je t'aide, tu plaides, nous ? à la racine carrée du temps...
Je mène, tu te démènes, à nous deux ! Tu m'attends ?
J'égrène, tu me ramènes, toi et moi ? Non ! Va-t'en !
J'espère, tu te désespères, langue de vipère, à fleurets mouchetés !
Je te vénère, tu es vénère, je fais mouche, à toi de t'effacer ?
Je m'exerce, tu m'exaspères, prise de fer, coup fourré !
Je gère, tu digères, à riposte composée, va rendre ton épée !
Je m'émeus, tu m'en veux, pas de deux sans aveux, dégaine !
J'en veux plus, tu refuses, les coups fusent, attaque de haine.
Je m'offense, ta défense, contre-temps, corps à corps, je m'entraîne.
Je te dévore, tu m'adores, je fais mouche, sainte Nitouche, tu rengaines.
Je m'esquive, tu dérives, ivre mort, escarmouche... touché !
Je t'évite, tu t'effrites, une-deux, virevolte, volte-face, j'ai gagné !
Je tire, tu t'écries : à l'attaque ! Indirecte, je rouspète, te voilà désarmé !
Je m'en ivre, tu te livres, à la défensive ? j'applaudis, et toi... tu me maudis.
Je t'aide, tu plaides, nous ? à la racine carrée du temps...
Je mène, tu te démènes, à nous deux ! Tu m'attends ?
J'égrène, tu me ramènes, toi et moi ? Non ! Va-t'en !
J'espère, tu te désespères, langue de vipère, à fleurets mouchetés !
Je te vénère, tu es vénère, je fais mouche, à toi de t'effacer ?
Je m'exerce, tu m'exaspères, prise de fer, coup fourré !
Je gère, tu digères, à riposte composée, va rendre ton épée !
Je m'émeus, tu m'en veux, pas de deux sans aveux, dégaine !
J'en veux plus, tu refuses, les coups fusent, attaque de haine.
Je m'offense, ta défense, contre-temps, corps à corps, je m'entraîne.
Je te dévore, tu m'adores, je fais mouche, sainte Nitouche, tu rengaines.
Je m'esquive, tu dérives, ivre mort, escarmouche... touché !
Je t'évite, tu t'effrites, une-deux, virevolte, volte-face, j'ai gagné !
Je tire, tu t'écries : à l'attaque ! Indirecte, je rouspète, te voilà désarmé !
Je m'en ivre, tu te livres, à la défensive ? j'applaudis, et toi... tu me maudis.
domingo, 10 de enero de 2016
La mar bella
El toque intenso del dolor
aúna pasiones sofisticadas y rotundas
en el palacio desasogado por el temblor
de los pasos ofensivos, tú, con mirada iracunda,
modulación de tonos eclécticos
en un espacio depurado
y fisurado por el tiempo tríptico
que se mide y compite con vacíos estampados.
Andaluz, con personalidad y frescura,
recorres los pasillos de mi locura
con solera audaz de dinámica cordura
acechando por la ventana del alma la lejanía insegura.
aúna pasiones sofisticadas y rotundas
en el palacio desasogado por el temblor
de los pasos ofensivos, tú, con mirada iracunda,
modulación de tonos eclécticos
en un espacio depurado
y fisurado por el tiempo tríptico
que se mide y compite con vacíos estampados.
Andaluz, con personalidad y frescura,
recorres los pasillos de mi locura
con solera audaz de dinámica cordura
acechando por la ventana del alma la lejanía insegura.
sábado, 9 de enero de 2016
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La louve
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