Le fleuve suis son cours
Le flâneur son chemin
La skieuse ou la détective une piste
La langue ses règles
Le chien son flair
L'humanité son destin
La mère son instinct
Et moi, qui suis-je ?
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
sábado, 21 de noviembre de 2015
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