Dans l'écho du silence
Les pingouins s'élancent
La glace se déchire comme un fer de lance
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
martes, 22 de diciembre de 2015
domingo, 6 de diciembre de 2015
Pour se donner un genre
Une femme, un homme
Deux yeux, un borgne
Une épée, un sabre
Vide engendré, plénitude âpre.
Naître homme
Celui qui pénètre et déraisonne
Être femme,
Être infâme ?
Deux yeux, un borgne
Une épée, un sabre
Vide engendré, plénitude âpre.
Naître homme
Celui qui pénètre et déraisonne
Être femme,
Être infâme ?
sábado, 28 de noviembre de 2015
Ton absence
J'ai hurlé pour faire taire ma tristesse
Rien à faire, je bute sur la même pierre
Grise et butée, telle la volonté altière
De contrer ma quête de sobre sagesse.
Chemin de cailloux, lit d'un courroux
Morcelé par les dents de la mort
Déchiqueté par les vents du remords
De n'avoir pu te prendre dans mes bras si doux.
Comme le corps rejette la greffe
Mon cœur se résiste à ta perte
Mon âme s'abîme dans la terre déserte
J'erre sans but te poursuivant sans cesse.
Aucune échappatoire au vide pesant du souvenir
La terre continue de tourner, légère, vers l'avenir
Qui, en ton absence, prend des airs de soupir
Déchirure du temps présent balafré par l'épée du sbire.
Mes cris déchirent solennellement le ciel de silence
Mes larmes délient les chaînes de la dépendance
Mes lèvres déplient les mots ravalés sans cap ni espérance
Sur la terre fertile où tes cendres feront renaissance.
Rien à faire, je bute sur la même pierre
Grise et butée, telle la volonté altière
De contrer ma quête de sobre sagesse.
Chemin de cailloux, lit d'un courroux
Morcelé par les dents de la mort
Déchiqueté par les vents du remords
De n'avoir pu te prendre dans mes bras si doux.
Comme le corps rejette la greffe
Mon cœur se résiste à ta perte
Mon âme s'abîme dans la terre déserte
J'erre sans but te poursuivant sans cesse.
Aucune échappatoire au vide pesant du souvenir
La terre continue de tourner, légère, vers l'avenir
Qui, en ton absence, prend des airs de soupir
Déchirure du temps présent balafré par l'épée du sbire.
Mes cris déchirent solennellement le ciel de silence
Mes larmes délient les chaînes de la dépendance
Mes lèvres déplient les mots ravalés sans cap ni espérance
Sur la terre fertile où tes cendres feront renaissance.
domingo, 22 de noviembre de 2015
sábado, 21 de noviembre de 2015
Illusion
Le fleuve suis son cours
Le flâneur son chemin
La skieuse ou la détective une piste
La langue ses règles
Le chien son flair
L'humanité son destin
La mère son instinct
Et moi, qui suis-je ?
Le flâneur son chemin
La skieuse ou la détective une piste
La langue ses règles
Le chien son flair
L'humanité son destin
La mère son instinct
Et moi, qui suis-je ?
miércoles, 18 de noviembre de 2015
Vestiges de l'amour
La belle héroïne dans tes veines
Te berce d'illusions vaines.
Tu t'enfonces dans les profondeurs malsaines.
Te berce d'illusions vaines.
Tu t'enfonces dans les profondeurs malsaines.
sábado, 14 de noviembre de 2015
¡Hasta siempre!
J'ai vu la fougue, la passion, l'aveuglement de l'amour
Semer insidieusement, d'une main maîtresse, le doute.
Ravager, comme une tornade, l'esprit coûte que coûte
Gangrener, comme la peste, la joie, l'entrain et l'humour.
Isolé sur le rocher d'un précipice, tu as continué au grand jour
A confondre amour et soumission. Tu as sué jusqu'à la dernière goutte
Que j'ai vu perlé sur ton âme. Sans nul doute, elle t'envoûte.
Accroupi, tu as orchestré tes cellules pour entonner sans détour
Le pasodoble. Elle a mené la danse, t'as joué un mauvais tour
En reprenant le refrain assassin du ciel serein, tout ça à rebours.
Meurtri d'amour incompris, bercé d'illusions floues, tu n'as plus repris la route.
J'écris, je m'écrie du plus loin de mes entrailles et braille : Écoute !
Tu poursuis, pourtant, courbé, comme l'oranger déraciné qui souffre.
La mère, sans crainte ni étreinte, dirige et exige que tu lui portes secours.
Amour qui emprisonne, vautours qui résonnent autour de l'homme.
Les larmes essuient le drame, vacarme des armes
Puis, aussi tonitruant que soudain, le silence d'un drame
Envoûtant l'air lourd d'une senteur lointaine, d'une flamme.
Réduire en cendres l'amour d'un gentilhomme envers sa dame
Pour nourrir la terre mère et alimenter de sève ton âme.
Semer insidieusement, d'une main maîtresse, le doute.
Ravager, comme une tornade, l'esprit coûte que coûte
Gangrener, comme la peste, la joie, l'entrain et l'humour.
Isolé sur le rocher d'un précipice, tu as continué au grand jour
A confondre amour et soumission. Tu as sué jusqu'à la dernière goutte
Que j'ai vu perlé sur ton âme. Sans nul doute, elle t'envoûte.
Accroupi, tu as orchestré tes cellules pour entonner sans détour
Le pasodoble. Elle a mené la danse, t'as joué un mauvais tour
En reprenant le refrain assassin du ciel serein, tout ça à rebours.
Meurtri d'amour incompris, bercé d'illusions floues, tu n'as plus repris la route.
J'écris, je m'écrie du plus loin de mes entrailles et braille : Écoute !
Tu poursuis, pourtant, courbé, comme l'oranger déraciné qui souffre.
La mère, sans crainte ni étreinte, dirige et exige que tu lui portes secours.
Amour qui emprisonne, vautours qui résonnent autour de l'homme.
Les larmes essuient le drame, vacarme des armes
Puis, aussi tonitruant que soudain, le silence d'un drame
Envoûtant l'air lourd d'une senteur lointaine, d'une flamme.
Réduire en cendres l'amour d'un gentilhomme envers sa dame
Pour nourrir la terre mère et alimenter de sève ton âme.
domingo, 1 de noviembre de 2015
Versos del más allá
Estos versos tuyos para tu cielo
Un homenaje, papá...
Cuando mi voz calle
Con la muerte
Mi canción te seguirá cantando
Con su corazón vivo
...
Me hago eco de tus palabras
Del más allá, siempre aquí:
Cuando tu mirada se apague
Al irte
Tu risa entonará
Un concierto andante
Cuando las lágrimas humedezcan
La tierra de los naranjos
Crecerán en tu huerta
Frutales de mil encantos
Un homenaje, papá...
Cuando mi voz calle
Con la muerte
Mi canción te seguirá cantando
Con su corazón vivo
...
Me hago eco de tus palabras
Del más allá, siempre aquí:
Cuando tu mirada se apague
Al irte
Tu risa entonará
Un concierto andante
Cuando las lágrimas humedezcan
La tierra de los naranjos
Crecerán en tu huerta
Frutales de mil encantos
jueves, 29 de octubre de 2015
Tr三s
Con tus ojos aún velados de sueño
Y tu sonrisa blanca de nácar risueño
Nace la dulce luz de un día de ensueño
Y tu sonrisa blanca de nácar risueño
Nace la dulce luz de un día de ensueño
miércoles, 14 de octubre de 2015
Éloge de la lenteur
Elle avance sans frayeur sur le fil détendu de la vie
Se fraie un chemin tout en douceur, épanouie,
Légère, insouciante, les pensées bercées par son rire
Qui éclate sans sanglots ni débris. La voilà qui arrive.
Enfin ! S'écrient les impatients, pestant et rouspétant
A l'encontre de la joie qu'elle arbore d'un regard triomphant.
C'est l'enfant, lent, donc insolent, sans coup de vent
C'est toi, mon cœur, nonchalante, élégante... tu descends.
Les courses effrénées, les pas précipités, les mots dispersés,
La foule sous la houle, le raz de marée qui démarre en trombe,
Les gestes saccadés, le rythme décuplé, les visages sombres
Sombrent dans l'abîme du temps, que rien ne peut arrêter.
Dépêche-toi, cours, on y va, j'accoure, t'as fini ? Scandent les parents.
Quant aux dirigeants, ils orchestrent à la va-vite leur emploi du temps
Sautent dans un avion, pressent le pas, s'agitent, arrivent sur les dents
Puis, à bout de nerfs, furibonds, ils finissent par s'effondrer, c'est dément !
Mais où vont-ils lancés comme des fusées ? Creuser leur tombe tout simplement.
Se fraie un chemin tout en douceur, épanouie,
Légère, insouciante, les pensées bercées par son rire
Qui éclate sans sanglots ni débris. La voilà qui arrive.
Enfin ! S'écrient les impatients, pestant et rouspétant
A l'encontre de la joie qu'elle arbore d'un regard triomphant.
C'est l'enfant, lent, donc insolent, sans coup de vent
C'est toi, mon cœur, nonchalante, élégante... tu descends.
Les courses effrénées, les pas précipités, les mots dispersés,
La foule sous la houle, le raz de marée qui démarre en trombe,
Les gestes saccadés, le rythme décuplé, les visages sombres
Sombrent dans l'abîme du temps, que rien ne peut arrêter.
Dépêche-toi, cours, on y va, j'accoure, t'as fini ? Scandent les parents.
Quant aux dirigeants, ils orchestrent à la va-vite leur emploi du temps
Sautent dans un avion, pressent le pas, s'agitent, arrivent sur les dents
Puis, à bout de nerfs, furibonds, ils finissent par s'effondrer, c'est dément !
Mais où vont-ils lancés comme des fusées ? Creuser leur tombe tout simplement.
sábado, 10 de octubre de 2015
Tengo 5 años
El aire con el amor; así sopla la brisa
Te oigo de lejos y de cerca, marisma.
Unas estrellas: adivina cuál tengo yo,
Si lo adivinas, cuenta con mi apoyo.
Te oigo de lejos y de cerca, marisma.
Unas estrellas: adivina cuál tengo yo,
Si lo adivinas, cuenta con mi apoyo.
miércoles, 30 de septiembre de 2015
No tener dónde caerse muerto
He estado detrás del cristal
Como una refugiada tratada como a un animal
¿Se puede llenar el vacío abismal?
Como una refugiada tratada como a un animal
¿Se puede llenar el vacío abismal?
domingo, 23 de agosto de 2015
Mar de palabras
Cuando un enjambre de cuchicheos afilados
atravesando afísicamente la luz,
espacio colgando con ruido atesorado,
choca contra una nube de suave contraluz
esparce como lluvia altisonante
palabras, voces, verborrea sin disfraces
que inundan el aire de una noche estimulante.
Nadie recorre ya el perfil de sus haces.
atravesando afísicamente la luz,
espacio colgando con ruido atesorado,
choca contra una nube de suave contraluz
esparce como lluvia altisonante
palabras, voces, verborrea sin disfraces
que inundan el aire de una noche estimulante.
Nadie recorre ya el perfil de sus haces.
miércoles, 8 de julio de 2015
Civilización
Añoranza de tiempos arcaicos
Ignorancia
de tiempos por conquistar
Repugnancia
por cambiar
Arritmias de
un sistema obsoleto.
Búsqueda, deliciosa expectativa,
Antesala del
acontecer.
Amenaza sin calibrar
Desgarre por
aflorar
Capricho espacial
desde lo alto de un precipicio
diferencial.
Justicia -
parálisis,
Falacia - éxtasis.
Desgracia -
elipsis.
martes, 7 de julio de 2015
jueves, 18 de junio de 2015
domingo, 14 de junio de 2015
domingo, 31 de mayo de 2015
Tira y afloja
Atrapada entre las manecillas del tiempo
La condición humana, tal insectos ínfimos, forcejea
!Librarse de las telas de araña!
miércoles, 20 de mayo de 2015
Inavoué
Attrapée entre les manettes du temps
La condition humaine,
Telle d'infimes insectes,
Se débat pour se libérer de l'empire de la toile d'araignée.
Elle livre à chaque instant
Une bataille malsaine
Entre arrogance et sectes
Jusqu'à s'essouffler, grotesque, sous les regards boursoufflés.
Nulle échappatoire au présent
Qui la rattrape malgré toutes les peines
De mort ou de vie suspecte
Détenue par les à-coups du fil retors des années.
Au botox orthodoxe étonnant
L'humanité voue une haine
À la jouvance abjecte
D'un visage subjugué par le bistouri désincarné.
La condition humaine,
Telle d'infimes insectes,
Se débat pour se libérer de l'empire de la toile d'araignée.
Elle livre à chaque instant
Une bataille malsaine
Entre arrogance et sectes
Jusqu'à s'essouffler, grotesque, sous les regards boursoufflés.
Nulle échappatoire au présent
Qui la rattrape malgré toutes les peines
De mort ou de vie suspecte
Détenue par les à-coups du fil retors des années.
Au botox orthodoxe étonnant
L'humanité voue une haine
À la jouvance abjecte
D'un visage subjugué par le bistouri désincarné.
domingo, 26 de abril de 2015
Le grand bleu
Bleu du ciel, mer d'huile
Le cri strident des mouettes retentit
Bleu des eaux, air limpide
Le cri strident des mouettes retentit
Bleu des eaux, air limpide
lunes, 20 de abril de 2015
strata (...) j'aime
Ca suffit de nous bassiner que l'amour
Eclaire notre vie pour toujours.
Foutaises ! Je condamne le raffinement d'un jour
L'émoi effervescent du compte à rebours.
Sous le feuillage des émotions inavouées
Siffle des murmures désavoués.
Dans l'infini du souffle printannier,
Le tremblement imperceptible d'une épaule dénudée
A déchaîné la passion de la chair.
Ton beau visage aux teintes claires s'éclaire
Ton corps, délicatesse exquise, raffinement pubère
Où j'enfouis mes fantasmes imaginaires,
Sans la moindre faute originelle, s'épanouit tel le chrysanthème.
Hérétique, lunatique, frappée d'anathème
Je m'exhibe en nymphomane sous le joug des blasphèmes
Et en réponse au va-et-vient de ton bassin, je m'écrie : "j'aime !!"
Mon horloge biologique s'est déréglée
Le rythme sysmique s'est dédoublé
Ah ! toi, l'amitié, te voilà dévisagée
Quant à la fidélité, de tes attaches tu es enfin déliée !
Eclaire notre vie pour toujours.
Foutaises ! Je condamne le raffinement d'un jour
L'émoi effervescent du compte à rebours.
Sous le feuillage des émotions inavouées
Siffle des murmures désavoués.
Dans l'infini du souffle printannier,
Le tremblement imperceptible d'une épaule dénudée
A déchaîné la passion de la chair.
Ton beau visage aux teintes claires s'éclaire
Ton corps, délicatesse exquise, raffinement pubère
Où j'enfouis mes fantasmes imaginaires,
Sans la moindre faute originelle, s'épanouit tel le chrysanthème.
Hérétique, lunatique, frappée d'anathème
Je m'exhibe en nymphomane sous le joug des blasphèmes
Et en réponse au va-et-vient de ton bassin, je m'écrie : "j'aime !!"
Mon horloge biologique s'est déréglée
Le rythme sysmique s'est dédoublé
Ah ! toi, l'amitié, te voilà dévisagée
Quant à la fidélité, de tes attaches tu es enfin déliée !
domingo, 29 de marzo de 2015
Langue au palais
Quand les mots riment avec algèbre et cadence systématique,
Quand les lettres dansent au rythme mécanique de l'algorithme,
Quand l'alphabet se recompose en opérations mathématiques
Cryptées, routées, informatisées, la langue gravite autour d'un paradigme,
Eclatent, alors, au grand jour les divergences succulentes.
Loin de s'appauvrir, la langue -épurée par la logique agnostique-
Mue, mute, permute, percute, se dispute, s'ampute
Chez le libraire, elle est acquise, vulgaire ou étrangère,
Au détour d'une rue, elle devient barbare, serpent, vipère ou sorcière,
Au restaurant, surtout pas de chat, plutôt de boeuf, d'agneau ou de porc.
Sur les bancs d'école ? Savante, de bois, classique, voire pindarique,
Chez le boucher : elle est liée, découpée, fragmentée, bien pendue,
Et sur l'oreiller, elle est en contact, bien affilée, vivante, répandue.
J'ai la langue facile, la lettre intrépide, et noie mon silence dans un bain de langue.
Quand les lettres dansent au rythme mécanique de l'algorithme,
Quand l'alphabet se recompose en opérations mathématiques
Cryptées, routées, informatisées, la langue gravite autour d'un paradigme,
Eclatent, alors, au grand jour les divergences succulentes.
Loin de s'appauvrir, la langue -épurée par la logique agnostique-
Mue, mute, permute, percute, se dispute, s'ampute
Chez le libraire, elle est acquise, vulgaire ou étrangère,
Au détour d'une rue, elle devient barbare, serpent, vipère ou sorcière,
Au restaurant, surtout pas de chat, plutôt de boeuf, d'agneau ou de porc.
Sur les bancs d'école ? Savante, de bois, classique, voire pindarique,
Chez le boucher : elle est liée, découpée, fragmentée, bien pendue,
Et sur l'oreiller, elle est en contact, bien affilée, vivante, répandue.
J'ai la langue facile, la lettre intrépide, et noie mon silence dans un bain de langue.
miércoles, 25 de marzo de 2015
Solitude
Solitude
Quand la lune n'est plus et que le soleil s'est éteint
Solitude
Quand, à défaut de rails, le train s'en va vide au loin
Solitude
Quand, sans ailes, la fée tombe dans l'oubli un beau matin
Solitude
Quand l'oiseau ne vole pas et poursuit pourtant son chemin
Solitude
Une nuit noire, regard sans lendemain
Solitude
Une journée dégagée, aube jaune trouée d'étain
Solitude
Une après-midi tourmentée, moi sans les miens
Solitude
Un réveil incertain, pas qui s'éloignent anodins.
(A & M Récital de Poésie)
Quand la lune n'est plus et que le soleil s'est éteint
Solitude
Quand, à défaut de rails, le train s'en va vide au loin
Solitude
Quand, sans ailes, la fée tombe dans l'oubli un beau matin
Solitude
Quand l'oiseau ne vole pas et poursuit pourtant son chemin
Solitude
Une nuit noire, regard sans lendemain
Solitude
Une journée dégagée, aube jaune trouée d'étain
Solitude
Une après-midi tourmentée, moi sans les miens
Solitude
Un réveil incertain, pas qui s'éloignent anodins.
(A & M Récital de Poésie)
martes, 17 de marzo de 2015
Charo
Te fuiste discreta
El vacío que dejas
Es una tristeza
Amarga y negra.
Te has ido matutina
Tras tirar la cortina
y una última despedida
Rehuyendo de la vida.
Te has apagado
Tras un invierno sofocado
Arropando a tus seres amados
Con primavera y sus dulces abrazos.
Te has marchado ligera
como una brisa secreta
Con un recuerdo para tus nietas
que hoy te velan despiertas.
Ahora puedes volar,
La cuerda puedes soltar
Sin amarras, recordar
El amor que sembraste sin contar.
Familia AMA. Este nombre es tu impronta perenne de amor en este mundo. Lo llevaremos con honra, cariño y alegría.
jueves, 12 de marzo de 2015
Colonización
Del desbarajuste nacieron sociedades sincopadas, hundidas en sus tradiciones. En el lodo del pasado circunspecto, arraigados en la tierra -reino de las lombrices- crecieron con arrogancia verbosa imperios impíos.
Pantomima
Commedia dell'arte
Tragedia griega
Polichinelle
Culebrón
Ciencia ficción
Cuento chino
Pantomima
Commedia dell'arte
Tragedia griega
Polichinelle
Culebrón
Ciencia ficción
Cuento chino
miércoles, 4 de marzo de 2015
Soledad
Soledad
Cuando no hay luna y el sol ya se ha ido
Cuando, por falta de raíles, el tren va vacío
Cuando, sin alas, el hada cae en el olvido
Cuando un pájaro no vuela y hace camino
Soledad
Una noche negra, ojos deprimidos
Un dia despejado, agujero amarillo
Una tarde de relámpago, nadie y yo
Soledad
(A & M)
lunes, 2 de marzo de 2015
lunes, 23 de febrero de 2015
Clouds of minds
When the shiny sun shouts
over the funky waves of the sea
she and he
stop the blinders of the heart
with delight.
Now I see the light,
crazy little sprouts,
lazy and smart,
you + me = we,
like bubbles of wind, no doubt.
Clouds of minds
you are mine.
Proud of all kinds
whispers and wine.
over the funky waves of the sea
she and he
stop the blinders of the heart
with delight.
Now I see the light,
crazy little sprouts,
lazy and smart,
you + me = we,
like bubbles of wind, no doubt.
Clouds of minds
you are mine.
Proud of all kinds
whispers and wine.
martes, 17 de febrero de 2015
Malagueño
Pintor de sombras soleadas
Bailaor de obras engalanadas
Se viste de perspectivas acumuladas
En torrentes por grises y negros.
Bailaor de obras engalanadas
Se viste de perspectivas acumuladas
En torrentes por grises y negros.
Sin piel ni huesos
La infancia es nuestra patria, leí el otro día
Me quedé de piedra...
No me había percatado de que era apátrida.
Me quedé de piedra...
No me había percatado de que era apátrida.
domingo, 1 de febrero de 2015
Primavera del invierno
La alegría de la nieve blanca
Las lágrimas de tus ojos secos
Tu boca se tuerce torpe
Sin que las palabras encuentren eco.
Parálisis del tiempo: a modo de navaja
Corta el aire en un silencio de cobre.
Frío metal, descuido cerebral
A borbotones se derramó la sangre.
O se cuajó un futuro en el desierto glacial
De la soledad: llovió, sí, pero ya era tarde.
Tristeza por derramar, sollozos del despertar
En una árida habitación, ¡sin recuerdos!
Yacías en aquella cama, de sábanas blancas,
Como el invierno, matador y demoledor.
Purísima inocencia de esperanzas
Con voz de nieta; olor a retama, sin dolor.
Las lágrimas de tus ojos secos
Tu boca se tuerce torpe
Sin que las palabras encuentren eco.
Parálisis del tiempo: a modo de navaja
Corta el aire en un silencio de cobre.
Frío metal, descuido cerebral
A borbotones se derramó la sangre.
O se cuajó un futuro en el desierto glacial
De la soledad: llovió, sí, pero ya era tarde.
Tristeza por derramar, sollozos del despertar
En una árida habitación, ¡sin recuerdos!
Yacías en aquella cama, de sábanas blancas,
Como el invierno, matador y demoledor.
Purísima inocencia de esperanzas
Con voz de nieta; olor a retama, sin dolor.
sábado, 17 de enero de 2015
Madre solo hay una
Silencio espeso
como la espera del cadalso.
El grito del gallo rompe
la oscuridad de una noche
sin sueño.
Dolor disimulado
Memoria de cenizas
Recuerdos malquistados
Voces desquiciadas
Alboroto farragoso de miradas discrepantes.
Silencio aturdido
como el despertar del condenado.
La calma se adueña sigilosamente de un día
con savia.
Amor susurrado
Memoria de risas
Recuerdos conciliadores
Voces acordes
Paz ingente de miradas reconciliadas.
Silencio
de deleite añorante.
como la espera del cadalso.
El grito del gallo rompe
la oscuridad de una noche
sin sueño.
Dolor disimulado
Memoria de cenizas
Recuerdos malquistados
Voces desquiciadas
Alboroto farragoso de miradas discrepantes.
Silencio aturdido
como el despertar del condenado.
La calma se adueña sigilosamente de un día
con savia.
Amor susurrado
Memoria de risas
Recuerdos conciliadores
Voces acordes
Paz ingente de miradas reconciliadas.
Silencio
de deleite añorante.
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