La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
miércoles, 12 de junio de 2013
Une rencontre
Le hasard fait bien les choses. C'est ce qu'on dit. Regardons les faits pour en avoir le cœur net. Baudelaire et Sampedro viennent de se retrouver dans l'essence divine. Coïncidence : germe de dissidence. Ils ont nommé la décadence, dénoncé la souffrance. Le premier gentilhomme, le second don quichottesque, mais jamais grotesque. Deux vies sans contingence. Deux regards en chassé-croisé anachronique. Un mot d'ordre : indignation. Une sensibilité commune, apprendre à côtoyer la mort comme on salue ses congénères, sans peur. L'un par paradoxe du beau, l' autre, plus proche, avec allégresse.
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