Miro las aguas del río: fluyen
Siento la brisa del frío: discurre
Me ciega la niebla: me embulle
Ahora nieva: respiro tu perfume
Me envolviste de tus risas ebrias
Tu boca cercana a mi oído: así vivías
Buscábamos palabras suaves, inocencia
Deshice el camino de un tramo de vida
Descubrí mi alma de desamor dolida
Atendí la paz que en mí nacía
Me despedí liviana, libre y aturdida
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
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