Con tus ojos aún velados de sueño
Y tu sonrisa blanca de nácar risueño
Nace la dulce luz de un día de ensueño
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
jueves, 29 de octubre de 2015
miércoles, 14 de octubre de 2015
Éloge de la lenteur
Elle avance sans frayeur sur le fil détendu de la vie
Se fraie un chemin tout en douceur, épanouie,
Légère, insouciante, les pensées bercées par son rire
Qui éclate sans sanglots ni débris. La voilà qui arrive.
Enfin ! S'écrient les impatients, pestant et rouspétant
A l'encontre de la joie qu'elle arbore d'un regard triomphant.
C'est l'enfant, lent, donc insolent, sans coup de vent
C'est toi, mon cœur, nonchalante, élégante... tu descends.
Les courses effrénées, les pas précipités, les mots dispersés,
La foule sous la houle, le raz de marée qui démarre en trombe,
Les gestes saccadés, le rythme décuplé, les visages sombres
Sombrent dans l'abîme du temps, que rien ne peut arrêter.
Dépêche-toi, cours, on y va, j'accoure, t'as fini ? Scandent les parents.
Quant aux dirigeants, ils orchestrent à la va-vite leur emploi du temps
Sautent dans un avion, pressent le pas, s'agitent, arrivent sur les dents
Puis, à bout de nerfs, furibonds, ils finissent par s'effondrer, c'est dément !
Mais où vont-ils lancés comme des fusées ? Creuser leur tombe tout simplement.
Se fraie un chemin tout en douceur, épanouie,
Légère, insouciante, les pensées bercées par son rire
Qui éclate sans sanglots ni débris. La voilà qui arrive.
Enfin ! S'écrient les impatients, pestant et rouspétant
A l'encontre de la joie qu'elle arbore d'un regard triomphant.
C'est l'enfant, lent, donc insolent, sans coup de vent
C'est toi, mon cœur, nonchalante, élégante... tu descends.
Les courses effrénées, les pas précipités, les mots dispersés,
La foule sous la houle, le raz de marée qui démarre en trombe,
Les gestes saccadés, le rythme décuplé, les visages sombres
Sombrent dans l'abîme du temps, que rien ne peut arrêter.
Dépêche-toi, cours, on y va, j'accoure, t'as fini ? Scandent les parents.
Quant aux dirigeants, ils orchestrent à la va-vite leur emploi du temps
Sautent dans un avion, pressent le pas, s'agitent, arrivent sur les dents
Puis, à bout de nerfs, furibonds, ils finissent par s'effondrer, c'est dément !
Mais où vont-ils lancés comme des fusées ? Creuser leur tombe tout simplement.
sábado, 10 de octubre de 2015
Tengo 5 años
El aire con el amor; así sopla la brisa
Te oigo de lejos y de cerca, marisma.
Unas estrellas: adivina cuál tengo yo,
Si lo adivinas, cuenta con mi apoyo.
Te oigo de lejos y de cerca, marisma.
Unas estrellas: adivina cuál tengo yo,
Si lo adivinas, cuenta con mi apoyo.
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