Touché coulé
Vogue le soldat
Divague le prisonnier
Venge le justicier
Diverge le policier.
Jeu de mains
Jeu de vilains
Jeu naval
Jeu fatal.
Duel d'escrime
Épée retranchée.
As-tu vu ?
Qui l'eut cru ?
En veux-tu ?
Du jamais vu !
Le pouvoir
a pour devoir
de faire croire
au désespoir.
Sans larmes,
L'armée aux fusils déjantés
Joue à toucher l'ennemi déjoué.
Enjoués, ils appuient sur la gâchette, quel gâchis !
Vacarme
De poussière étourdie.
Les drapeaux brandis
Vitupèrent, insurgés, au pas du trépas.
Toile de fond,
Fond de scène,
Scène de crime,
Crime organisé.
Un, deux. Un, deux.
Scande un chef au doigt scabreux
Un, deux. Un, deux.
Avant d'éclater au grand jour... Adieu.
La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
domingo, 24 de agosto de 2014
miércoles, 13 de agosto de 2014
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J'écris la ligne d'horizon azur
Qui n'est ni ligne, ni azur
Et pourtant j'écris en noir et blanc
Ce que me souffle le vent.
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