La Parole J’ai la beauté facile et c’est heureux. Je glisse sur les toits des vents Je glisse sur le toit des mers Je suis devenue sentimentale Je ne connais plus le conducteur Je ne bouge plus soie sur les glaces Je suis malade fleurs et cailloux J’aime le plus chinois aux nues J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau Je suis vieille mais ici je suis belle Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923
sábado, 28 de diciembre de 2013
Rocambolesque
Une main rose de plaisir s'agite,
D'une poignée, elle s'acquitte
De sa gloire vaniteuse
Vengeresse et menteuse.
Vers et envers romanesques
Tanguent ce baiser rocambolesque.
Est-ce que
S'étanche une soif ubuesque ?
Fleurs des champs épargnés,
Rouges d'impressions mouchetées,
Blancs immaculés des racines éventrées
Sèment les graines aux quatre vents endiablés.
Convergences d'eaux troubles,
Miroitements de pensées en touffes,
Bouquets de mots qui s'étouffent
Dans le râle d'un gosier qui se courbe.
Accroupi l'animal écorché
Soigne ces blessures éméchées
De sang, de suie et de soie.
Autruche, recroquevillée, retranchée dans son émoi
S'incruste dans un songe
D'une nuit de mensonge
Où brillent en cascade les lunes
De la misère, sans rancune.
sábado, 14 de diciembre de 2013
Tus ojos
Tu ojos hablan cuando tu boca calla
Me gusta que callen tus labios
Y parpadeen tus palabras
Como mariposas volteando, con aroma morado de camelia.
Tu cuerpo habla cuando tus ojos cierras
Revuelto de sueño de sábanas,
Crujir de huesos como piedras
Bajo el caminar solemne de mi tristeza.
Tu mirada habla cuando enmudeces
Carmín de mi deseo tardío
Volcar de incertidumbres insensatas
Dulces voces derramadas.
Tu andar habla cuando te marchas
Balanceo de torrente frenético,
Zapateo tosco, sabor a avellana.
Con tu silencio me acaricias
Con tu silencio colmas vacíos
Con tu silencio creas espacios
Con tu silencio me rindo.
Me gusta que callen tus labios
Y parpadeen tus palabras
Como mariposas volteando, con aroma morado de camelia.
Tu cuerpo habla cuando tus ojos cierras
Revuelto de sueño de sábanas,
Crujir de huesos como piedras
Bajo el caminar solemne de mi tristeza.
Tu mirada habla cuando enmudeces
Carmín de mi deseo tardío
Volcar de incertidumbres insensatas
Dulces voces derramadas.
Tu andar habla cuando te marchas
Balanceo de torrente frenético,
Zapateo tosco, sabor a avellana.
Con tu silencio me acaricias
Con tu silencio colmas vacíos
Con tu silencio creas espacios
Con tu silencio me rindo.
sábado, 7 de diciembre de 2013
La mort
La mort
c'est souvent la peur,
deux alliées féminines
qui font frémir,
les yeux écarquillés par l'horreur.
Pourtant, la mort
c'est aussi le remords
de se mordre
la langue pour avoir tu, avorté
les mots tranchants
à la lisière du blessant
ces mots, à la saveur du sang,
répudiés, refoulés, rétrogradés.
Enfin, la mort
c'est gommer tous les torts
amers et retors,
signer un accord
tacite, posthume et silencieux comme l'or
s'aventurer dehors
pour pleurer un corps
enfoui de souvenirs d'alors.
Pour lui, grand homme,
la mort c'est un début :
des pétales qui s'ouvrent au pardon,
un sourire de grâce bienvenue,
deux mains qui se joignent,
le diapason de contraires,
une poigne,
deux yeux qui se ferment à l'unisson,
l'herbe qui pousse,
le recommencement,
la lumière toujours aussi douce,
et un coeur sans renoncement.
La mort
c'est souvent la peur,
deux alliées féminines
qui font frémir,
les yeux écarquillés par l'horreur.
Pourtant, la mort
c'est aussi le remords
de se mordre
la langue pour avoir tu, avorté
les mots tranchants
à la lisière du blessant
ces mots, à la saveur du sang,
répudiés, refoulés, rétrogradés.
Enfin, la mort
c'est gommer tous les torts
amers et retors,
signer un accord
tacite, posthume et silencieux comme l'or
s'aventurer dehors
pour pleurer un corps
enfoui de souvenirs d'alors.
Pour lui, grand homme,
la mort c'est un début :
des pétales qui s'ouvrent au pardon,
un sourire de grâce bienvenue,
deux mains qui se joignent,
le diapason de contraires,
une poigne,
deux yeux qui se ferment à l'unisson,
l'herbe qui pousse,
le recommencement,
la lumière toujours aussi douce,
et un coeur sans renoncement.
La mort
miércoles, 27 de noviembre de 2013
Exil
Y a dû y avoir erreur
Sans papier, sans passeport
Impossible de franchir ce port.
Exil de l'amour,
J'ai cru venger ma peur
Sans parfum, sans pudeur,
Inutile de couper court.
Exil de l'amour,
Humeur de chien en soute
Sans collier, ni crainte dissoute
Indécent
de pisser par déroute.
Exil de l'amour,
Fils barbelés coûte que coûte
Sans conduit, sans aucun doute
Non apte à traverser les ondes sous écoute.
Exotisme de sable, érotisme glamour
Sans passe-droit, ni identité,
Inaccessibles rêves de non initiés.
Exil de l'amour,
Billets verts, portraits divers, filigrane des
pourtours
Sans odeur, usés, bridés et chiffonnés.
Interdit d'utiliser la presse à papier.
Exil de l'amour,
Or des émotions, vagues des sentiments, larmes d'interdiction
Sans tort, ni décor,
Incensés, ils fuient les régimes
armés en action.
domingo, 24 de noviembre de 2013
Le mâle se fait la malle
Lorsque les murs basculent,
l'homme recule,
acculé par les piteux versants
d'une fracture savamment déréglée.
Larmes : rivières de diamants
désarment rage, colère et levée de boucliers.
Tendresse en boucle
l'homme enfin s'accouple
à un destin au féminin
d'une finesse du plus malin.
Mâle mis à mal
par un râle.
Force du masculin
va et revient
dénudée de son enfance
pour heurter souffrances
avant de se lover dans la délivrance.
l'homme recule,
acculé par les piteux versants
d'une fracture savamment déréglée.
Larmes : rivières de diamants
désarment rage, colère et levée de boucliers.
Tendresse en boucle
l'homme enfin s'accouple
à un destin au féminin
d'une finesse du plus malin.
Mâle mis à mal
par un râle.
Force du masculin
va et revient
dénudée de son enfance
pour heurter souffrances
avant de se lover dans la délivrance.
miércoles, 13 de noviembre de 2013
Che
Agua de Valencia,
Luna de Valencia,
Fallas, empanadas,
El mar malva y rosa,
Turquesas las naranjas,
De sal y arena,
Duquesas les toranjes
Lunares llenos de pulpa amena.
Muñecas
y ninots
Fuego y petardos
Tíos
y nebots
Falleras y cardos.
Ruta del bacalao
Paella... y que me quiten lo bailao
Horchata y coca
Pá
amb tomaca.
I tot aixó amb un sonriure
...
domingo, 10 de noviembre de 2013
El lado oscuro de las palabras
Montar a
caballo.
Tirarse
del caballo.
Ponerse
morado de chocolate
Fumar
mientras se toma mate
Jaque
mate.
María, madre de Dios
Ave María, adiós.
María, hierba y de la buena.
¡Qué bien suena!
Bailoteo
Pintar el espacio a la Jackson Pollock.
Manchas, borrones, salpicaduras y...
Arte, maña, duende de verde madrugar,
de rojo crepuscular,
de amarillo lunar,
con tropiezos y sin dudar.
martes, 5 de noviembre de 2013
Tibia y peroné
Historia de un encuentro entre pies y arena
Elasticidad de huesos articulados
Oposiciones: base para un equilibrio destabilizado
Intento de vuelo, mucho revuelo, noche amena.
Línea sólea
Baile por soleá.
domingo, 3 de noviembre de 2013
martes, 29 de octubre de 2013
No way
Se me fue el santo al cielo
Por descuido o por miedo.
Ciel ! Je me suis égarée,
Par mégarde ou par hasard.
Out of the blue, the sky
By chance or by mistake.
我的天!迷路了。
Por descuido o por miedo.
Ciel ! Je me suis égarée,
Par mégarde ou par hasard.
Out of the blue, the sky
By chance or by mistake.
我的天!迷路了。
miércoles, 23 de octubre de 2013
Al traste con
Las leyes
son:
Añoranza de tiempos arcaicos,
ignorancia
de tiempos por conquistar,
repugnancia
por cambiar,
arritmias
de un sistema obsoleto.
El placer es:
La búsqueda, deliciosa expectativa,
antesala
del acontecer
en el
viaje de neuronas vivas
con desfase
por doquier.
El peligro es:
Una
amenaza sin calibrar,
un
desarreglo por aflorar,
un
capricho espacial
desde lo
alto de un precipicio diferencial.
Hace poco leí que, en el siglo XIX, la esperanza de vida en Europa era de 30 y pico años. ¡Vaya cambios hemos experimentado, cambios biológicos! ¡Cuánto misterio engulle la vida! ¡Cuánto camino ha de recorrer el caminante para abrir un nuevo telón!
martes, 22 de octubre de 2013
Kaléidoscope
Un homme coureur de jupons
Est un Don Juan
Une femme libérée
Est une dévergondée.
Pute ou maman
Le cul entre deux chaises
Chèvre et chou ménagés à votre aise
Elle jette et reprend.
Nymphomanie,
Décalcomanie,
Trait de génie.
Défleurir,
Recueillir,
Dévêtir.
Est un Don Juan
Une femme libérée
Est une dévergondée.
Pute ou maman
Le cul entre deux chaises
Chèvre et chou ménagés à votre aise
Elle jette et reprend.
Nymphomanie,
Décalcomanie,
Trait de génie.
Défleurir,
Recueillir,
Dévêtir.
viernes, 18 de octubre de 2013
Variation
Qui crépitent telles les pépites dorées
D'une
soirée
arrosée d'étoiles dévoilées.
Captives
et blessées de
retour d'une guerre acharnée,
Les eaux
bleutées
soufflent vagues et marées
Crachant
le sang révolté de déchets abandonnés.
Réceptives ondes derramées sur une plage enchantée
Sirènes des marins déchantés déchaînent des passions survoltées
Et réveillent délibérément par leur chants magnifiés pudeurs estompées.
Craintives voix d'une conscience échouée
Entonnent
en canon la diversion dépouillée
Des sens émerveillés par la chair rosée.
Pensive,
je m'ouvre au béant
d'une image à la dérive,
Tu
t'emportes et m'emporte -mais qu'importe- je suis ivre
De tes lèvres, pulpe nacrée, me voilà libre !
miércoles, 9 de octubre de 2013
Misterio
El
misterio se viste de negro
con sus
cajas y agujeros
tan
opuesto al blanco
necesario
equilibrio para el descanso.
en un
oleaje espumoso
de curvas
seductoras.
Limbo de
cuerpos osados
en que
vibra el silencio prensado
Blanco y negro si no se mezclan asaltan mentes arcaicas
tan
angostas como callejuelas de cascos antiguos,
barrios
barridos por un viento con olor a fantasmas de búhos,
ojos de
pez vinculados por el desierto de bocas quejicas.
lunes, 7 de octubre de 2013
Zapatero
La crisis ha devuelto a la calle cierta cordura. Se respira un aire más liviano. Menos consumo, menos materia, menos compra compulsiva, menos quita y pon, menos. Esta palabra con sentido negativo que mengua poder adquisitivo enriquece a otro colectivo.
Suelo ir al zapatero, no es cuestión de crisis, es que no tengo coche y, como ando mucho se me gastan las suelas de los zapatos. Antes de que se apuren, suelo ir a que me las reparen, porque me gustan los zapatos de calidad y cuando son cómodos no quiero cambiar. Además, el zapato es un accesorio de primera importancia, la ropa cambia totalmente según el calzado que se lleve. El mismo vaquero con zapatillas de deporte, con tacones, con sandalias o con chanclas se luce de forma diferente. El bolso es un accesorio fútil si lo comparamos a un zapato.
Así es como el zapatero al que suelo ir ha cambiado de local, mucho más grande y mejor situado... Ha aumentado la clientela con las estrecheces, y volvemos a la paradoja de lo antagónico, la depresión le hace engordar. El menos se convierte en más, todo depende de para quién. Siempre habrá oficios que se beneficien de la coyuntura económica. Salen ganando los abogados, los médicos -al igual que los abogados son indispensables y un lobby bien afincado- así como los reparadores. Sean zapateros, electricistas, modistas, etc.
Tal vez se recuerde en los manuales de Historia el siglo XXI como el siglo de los remiendos... Algunos gremios se frotan las manos y encienden velas -a escondidas- para que dure la crisis. Así son las cosas: ni del todo buenas, ni del todo malas.
Eso decía la canción de hace unas décadas: "busco, busco, busco unos zapatos, busco, busco, busco algo barato." Eso sucedió en el siglo XX. Ahora que hemos cambiado de milenio, buscamos reparar objetos de calidad. El Imperio del Medio ya puede empezar a temblar. Las cifras, siempre tan vistosas y traidoras, apuntan a que se avecina un terremoto o, mejor dicho, una inanición letal. Detener un tren lanzado a toda velocidad de forma brusca y repentina puede acarrear un impactante y lento proceso de regresión, un chirriar de ruedas, una tormenta de humo contaminante, un griterío humano sangriento.
Época de vacas flacas provechosas y dichosas. Mientras no nos dé por ir descalzos.
Suelo ir al zapatero, no es cuestión de crisis, es que no tengo coche y, como ando mucho se me gastan las suelas de los zapatos. Antes de que se apuren, suelo ir a que me las reparen, porque me gustan los zapatos de calidad y cuando son cómodos no quiero cambiar. Además, el zapato es un accesorio de primera importancia, la ropa cambia totalmente según el calzado que se lleve. El mismo vaquero con zapatillas de deporte, con tacones, con sandalias o con chanclas se luce de forma diferente. El bolso es un accesorio fútil si lo comparamos a un zapato.
Así es como el zapatero al que suelo ir ha cambiado de local, mucho más grande y mejor situado... Ha aumentado la clientela con las estrecheces, y volvemos a la paradoja de lo antagónico, la depresión le hace engordar. El menos se convierte en más, todo depende de para quién. Siempre habrá oficios que se beneficien de la coyuntura económica. Salen ganando los abogados, los médicos -al igual que los abogados son indispensables y un lobby bien afincado- así como los reparadores. Sean zapateros, electricistas, modistas, etc.
Tal vez se recuerde en los manuales de Historia el siglo XXI como el siglo de los remiendos... Algunos gremios se frotan las manos y encienden velas -a escondidas- para que dure la crisis. Así son las cosas: ni del todo buenas, ni del todo malas.
Eso decía la canción de hace unas décadas: "busco, busco, busco unos zapatos, busco, busco, busco algo barato." Eso sucedió en el siglo XX. Ahora que hemos cambiado de milenio, buscamos reparar objetos de calidad. El Imperio del Medio ya puede empezar a temblar. Las cifras, siempre tan vistosas y traidoras, apuntan a que se avecina un terremoto o, mejor dicho, una inanición letal. Detener un tren lanzado a toda velocidad de forma brusca y repentina puede acarrear un impactante y lento proceso de regresión, un chirriar de ruedas, una tormenta de humo contaminante, un griterío humano sangriento.
Época de vacas flacas provechosas y dichosas. Mientras no nos dé por ir descalzos.
miércoles, 2 de octubre de 2013
El libro de las caras
En inglés todo suena mejor. No sé si es cierto o mero espejismo
lírico. Pensándolo bien creo -y tengo
licencia para errar- que juntar palabras sin conexiones, o mejor dicho, conexiones invisibles no desconcierta la mente. El cerebro pone neuronas a la obra; se dedicarán a relacionar cada cosa, poner las cosas en su sitio, salir del caos imprevisible de
las palabras, dresser un tableau, etc. ¿a nuestro antojo?
Cara
dura, dar la cara, cara a cara, encarar, verse las caras, ... La cara virtual,
espalda de la verdad, otra cara de la moneda, recto del verso inacabado, norte
de la brújula,
revés de
fortuna, dorso de la mano zurda. Ni libro, ni cara. Exhibición, Web reality, ganas de lucirse, perfiles de caras borrosas, máscaras y no caras. Se me ocurre:
Libro de las máscaras
o mejor Anécdotas y Máscaras.
¿Pressbook de los pasillos con fregona?
Culebrón de
insípidos
don nadies.
Las
lenguas latinas sufren de "explicitosis", tanto caso y declinación acabarán con la poesía cotidiana. Los poetas
trastocan el orden (crono)lógico en un espacio desmedido. Se quedaron aislados, sin
eco, ni caras para componer paisajes. Se impuso Descartes con la lógica (di)visible a las espaldas de lo
invisible. Anidamos prejuicios palpables, pruebas cuantificables, evidencias
indiscutibles y errores impensables. Todo aquello que la mente no alcanza no
existe. De ahí que
Dios exista, que las galaxias existan, que el Universo exista, que lo virtual
exista, que el libro de las caras exista, que
No
existen ni el silencio redondo de la Luna, ni el verdoso resplandor de la
naranja, ni el despertar de la ausencia ajena, ni tampoco el baile turquesa del mar, ni el
pío triangular del pájaro, ni siquiera el volar flotante del
cachalote, ni el respirar sordo del espasmo de la noche, ni el orgasmo
irregular de las voces de los mudos, ni el chapoteo arqueado del alba rojiza,
ni el envidioso beso del despertar, ni el abrazo pentadimensional lento y
astuto del aire sobre las nubes, ni la dureza del viento cuadriculado, ni el
ruido de una mano, ni el olor picante y sudoroso de la nota musical, ni la caída vertiginosa del mal angélico, ni el despojo de raíces infieles, ni cerezas sin
hueso, ni
Sigo sin
saber si suena mejor Facebook; yo prefiero "el libro de la selva".
domingo, 29 de septiembre de 2013
Synapsis
Si j’osais,
je dirais tout
haut ce que d’aucuns pensent tout bas.
Cinglante vérité,
épouvantable
surdité
de l’esprit qui s’enfuit.
Vérité sinueuse,
simulée par syntaxes interposées ici et là,
Sibylle, si
belle, bandant son arc oratoire, vise et dévisage
toutes les
images, coquines naufragées du langage.
J’y reviens,
devine sa divine
pensée engluée dans les limbes d’un cerveau
déchiré à moitié
par son autre moitié, mi-figue, mi-raisin,
autel sacré de la
déraison. Voilà ! J’y viens !
où le doute se
fraie un chemin à vocation impie ?
Splash ! Les
cellules se bousculent et s’éclaboussent,
un flash jaillit
du cortex. Le chocolat s’émousse,
le palais reçoit
dans son faste l’arôme d’une Idée d’abord diffuse,
infusée dans un
bain de sang, torrent propulsant ensuite
la fusée.
Trajectoires de couleurs mariées, les émotions,
mères logiques,
sillonnent l’espace au tempo synaptique.
On l’aurait cru
sympathique, et pourtant,
tyrannisé par la
tyroïde, l’amour
tire son épingle
du jeu.
Berçant les canaux
vénitiens, une pluie de mots
arrose les champs
neuronaux.
Eau féconde,
souriante
Joconde,
revirement
immonde.
Rien ne m’arrête
sur le tranchant des intentions.
Sous le pont
voguent les gondoles fragiles.
Telles des déesses
en détresse,
les connexions
invisibles s’affaissent
sous les eaux
abondantes d’un hypothalamus :
lourde machinerie
de la mémoire ;
socle chancelant
de l’apprentissage ;
parc émouvant des
sentiments et déboires.
À l’assaut du
raisonnement tacheté de créativité, il prend le large.
Phare, étoile
filante ou chandelle, l’ocytocine
se dévoile, libre
et libertine,
elle tend un pont
qui suppure entre
Mont de Vénus
et reliefs
mammaires.
L’entrelacement
s’exécute dans le royaume res extensa
laissant
pour compte la res cogitans. Et pourtant !
Il s’en est fallu
de peu ! Succomber dans les escaliers
aux spirales maniaques
tendues par le sang piégé ?
Aux stimulations arrogantes
venues des
plaines arides s’affrontent
sans honte
les gènes mêlés
au magma asocial en pleine effervescence.
Mais voilà. Le
savoir s’articule sur les charnières grinçantes
des rouages
éprouvés de la survie.
sábado, 28 de septiembre de 2013
Luna lunera
Luna marea
Atmósfera tóxica
Sin luna
Tenemos nuestro satélite
Luna rellena
Rocas de Amstrong
Luna de julio
Cráteres, bombardeos
Luna añeja
Guerra de estrellas
Se desprendió un trozo de la tierra
Luna inventada
Formación de rocas terrestres
Parto de luna
Vida en la tierra
Luna coetánea
Mece la tierra con sus mareas
Luna compañera
Luna destrozada
Época de dieta
Luna menguante
Fabulosa esfera perfecta
Luna solo hay una
Comía melón bajo la mirada
Redonda de la luna abundante
De fondo, el canto blanco del mar rebosante
Calma de rocas con larga historia.
Chocó un planeta contra nuestra pelota
Cráteres y vida salieron a la luz
domingo, 22 de septiembre de 2013
Un certain charme
Bocinas y
avisos
Encantos
de entretiempos
El tiempo
no se va
No hay
inmensidad.
Sin
sentido, el tiempo descansa
Nosotros
corremos a toda prisa
El tiempo
nos mira quieto
Erramos
en un aprieto.
Bocinas
que cantan
A las dueñas de sus casas
Mujeres y
sus paredes blancas
Del azul
de los mares andan.
Una voz de cuchillo
Chilla
para el pueblo dormido
"Recogemos
su chatarra
No
importa la clase, lavadora
Y demás".
Megafonía, arte y encanto
Del
pasado polvoriento
Que sale
a destiempo.
No, el tiempo
ni discurre, ni se va.
Hay quien
recorre distancias
Contando
el tiempo que pasa.
Perderá el tren de la Vida
Si mide
el espacio con horas escasas.
Amigo,
Cobijo te
daré...
miércoles, 18 de septiembre de 2013
Recuerdo
las
miradas de hielo,
el hervor
del agua amarillenta,
el olor a
infusión,
el fuego
de la pimienta,
su color
de revolución.
Recuerdo el adormecer del paladar confundido,
pasos de
transeúntes
decididos
machacando
el asfalto aburrido
de tanto
escupitajo.
notable
notario con dote,
montando
su Dulcinea negra
de
chatarra recia, oxidada y añeja.
olores
bestiales,
ojos
rasgados a tijerazos,
hombres
distraídos y
más escupitajos.
callejuelas,
negror cargado,
palomos
grises a montones,
bicis en
pelotones.
respirar
hondo monástico
en
contraste con el místico
de cuerpo
etéreo y
físico.
¿Recuerdo?
Ya no puedo.
Se me fue
detrás del
viento
A cal y
canto, en el desierto.
Invierto,
despierto al descubierto.
(Recuerdo: patrón ya
recortado para el porvenir)
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